Pour le 80e anniversaire, les élèvesndde la MFR revisitent les années 40
Dans le cadre du module Éducation socio culturelle animé par Charline Caraby, les élèves de 3e de la Maison familiale rurale (MFR) ont développé un projet autour du 80e anniversaire du D-Day.
Ce projet a conduit à la réalisation de neuf panneaux qui seront exposés à la salle de la médiathèque intercommunale, au pôle de Vimoutiers, du mardi 21 mai au lundi 10 juin. « Nous avons discuté ensemble en début d’année de ce qu’ils avaient envie de conduire comme projet. Je leur ai soumis l’idée, ils ont adhéré», explique Charline Caraby.
« Cela montre la vie des enfants à l’époque de la Seconde Guerre mondiale », ajoute Emmy.
❝ Nous nous sommes appuyés sur d’anciennes photos datant de la Seconde Guerre mondiale et nous les avons revisitées pour la nouvelle génération. LÉNA.
« C’était trop bien ! »
Les élèves ont sélectionné des photos sur internet. « L’objectif était de les refaire en y incluant un objet actuel », raconte Victor. «Cela nous montre que cela a évolué dans le temps. Avant, les enfants jouaient avec des billes. Aujourd’hui c’est avec le téléphone portable » indique Natalia.
Charline montre l’un des panneaux. « Il y a une photo de classe avant, et une photo de classe actuelle où ils ont intégré les ordinateurs portables et les téléphones. Ils ont été amenés à réaliser tout un travail autour de la photo, à trouver les tenues correspondantes, les endroits ainsi que les objets modernes à y inclure. Je les ai aiguillés. Mais il s’agit de souligne Charline leurs idées » Caraby.
De ce projet, ils retiennent que « c’était trop bien ! On a aussi bien ri ! »
Cohésion du groupe
Charline Caraby constate « qu’ils ont pris plaisir à travailler ensemble. Ils ont appris que, pour ce travail en commun, il est nécessaire d’apprendre à écouter les autres. Ils ont aussi, exceptionnellement, travaillé avec leur téléphone ».
À l’entrée de la classe en effet, une boîte invite chacun à y déposer son portable avant chaque cours. Clara retient de ce projet « qu’il nous a permis de voir comment c’était avant et de voir comment le monde a évolué. Je pense que c’est en bien. Il n’y a plus la guerre et nous bénéficions des nouvelles technologies ».
Ethan renchérit « les conditions de vie ne sont pas les mêmes ». Natalia note que « les droits des femmes ont aussi évolué ». Séréna estime que ce projet leur a permis « de nous rassembler, de communiquer entre nous et de développer l’entraide ».