La performance des différents placements
Mieux qu’un long discours, le graphique de performance des différents placements confirme l’adage: les performances passées ne garantissent pas les résultats futurs. Selon les périodes observées depuis le début 1970, les actions ont souvent rapporté gros (années 80 ou 1995-2000) mais ont aussi connu de longues crises (– 25% en huit ans, de début 1970 à février 1978; – 30% en treize ans, du sommet de l’été 2000 au printemps 2013).
Les dividendes font la différence. Plus régulier, l’immobilier a connu peu de baisses (– 33% de 1991 à 1998 et – 8,7% de l’automne 2008 à l’été 2009), tandis que le lingot d’or affichait les plus forts écarts (+ 1300% en quatorze ans de 1972 à 1986; – 52% en douze ans et demi, au creux de l’été 1999; + 466% en treize ans, au pic de 2012; et – 22% depuis).
Des gains et des pertes pour tous
Les obligations ont été les plus régulières, malgré des vulnérabilités en période de hausse des taux. En comptant les coupons encaissés, elles n’ont rien rapporté de l’été 1972 à l’été 1974, puis de fin 1979 à début 1982 (soit une perte en capital d’environ 20% chaque fois, avec les coupons de l’époque) ou, plus récemment, en 1994 et de fin 2005 à l’été 2008. Quant au Livret A, il n’a vraiment préservé le pouvoir d’achat des épargnants qu’entre 1986 et 2009.
Les écarts de performance selon les périodes confirment la nécessité de diversifier ses placements.