« Lavardin est la plus impactée financièrement »
Vendredi 16 décembre, à l’occasion de la remise des récompenses pour le concours des maisons fleuries et concours photo (lire ci-dessous), Pierre Dubois, le maire, a fait un bilan de l’activité de la commune et fait part de quelques grandes lignes quant à l’impact de la fusion des communautés de communes.
Les finances au vert
« Avec un budget de fonctionnement de 568 000 € pour l’année, les finances de la commune sont bonnes et les caisses restent excédentaires à dix jours de la fin de l’année. Notre budget investissement atteindra 406 000 € quand tous les projets seront menés à leur terme.
Perte de compétences
Cette année, des travaux ont pu être réalisés dans la salle polyvalente avec la création d’une extension nécessaire pour la mise aux normes de la zone de stockage. Des travaux de voiries sont en projet et concernent la rue Fernand Poignant ainsi que la réfection de la place de Tucé. La fusion des communautés de communes risque d’entraîner la perte de compétences comme celle du budget travaux dans notre village ».
Un transfert de compétence qui inquiète Pierre Dubois pour la finalisation de travaux en cours et la réalisation de ceux à venir. Un projet qui ne rapporterait rien à la commune selon Pierre Dubois, mais au contraire qui lui coûterait beaucoup d’argent.
Vers d’autres CDC ?
Devant la cinquantaine d’administrés présents, Pierre Dubois affirme que « Lavardin est la plus impactée financièrement des vingt-cinq communes ». Il émet le souhait de se rapprocher d’autres communautés de communes mais aucune démarche n’est actuellement en cours.
Pierre Dubois profite de ce bi- lan pour présenter à nouveau et surtout féliciter les responsables des commissions de la commune pour la qualité de leur investissement.
Il terminera son allocution en rappelant la fermeture d’une classe subie cette année dans l’école dirigée nouvellement par Julie Hareng. Il invite vivement chaque famille à inscrire ses enfants dans l’école de la commune « Quand une école ferme, ce sont des commerces qui disparaissent et c’est comme cela que l’on devient une cité-dortoir ».