SANTÉ. En cas d’AVC, que faut-il faire ?
Une quarantaine de personnes se sont retrouvées jeudi 6 avril, salle Gilbert Chauveau, afin d’assister à une réunion organisée par la MSA et le centre social Escale sur l’accident vasculaire cérébral (AVC).
L’intervenante Claire Lecan, infirmière à l’hôpital du Mans, assénait des chiffres inquiétants indiquant que l’AVC était la première cause des décès des femmes, la troisième chez les hommes, et qu’il occasionnait entre 15 et 20 % de décès, en étant la seconde cause de démence après la maladie d’Alzheimer !
Cependant, en cas d’AVC, les premières minutes sont primordiales, et quand il survient, il faut appeler le 15 immédiatement, car le temps est compté.
L’objectif est de dissoudre au plus vite le caillot qui obstrue l’artère pour relancer l’irrigation du cerveau.
Les signaux d’alerte se caractérisent par l’apparition des symptômes suivants : paralysie totale ou partielle d’un membre, du visage, perte de sensibilité d’un membre ou du visage, baisse brutale de la vision, troubles du langage, difficultés à parler, troubles de l’équilibre, impression d’ébriété pouvant conduire à la chute, maux de tête violents et soudains.
En présence d’un ou de plusieurs de ces signes apparaissant soudainement, composer immédiatement le 15.Chaque minute compte. Ne pas faire boire, ne pas lever la personne, noter l’heure de survenance.