Les Alpes Mancelles

Deux médailles d’or pour Chloé Lambert

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Chloé Lambert a remporté, à 17 ans, le concours des Meilleurs apprentis de France dans la catégorie coiffure masculine. Une fierté aussi pour sa mère Régine, gérante du salon Chic et Chouette de Sainte-Gemmes-le-Robert où Chloé est apprentie, ainsi que de ceux de Sainte-Suzanne et de Neau.

« Dès ses 4 ans, elle venait sans cesse au salon. A 10 ans, elle a eu sa première paire de ciseaux et elle a commencé à couper les cheveux de son papa. Et ce n’était pas mal », se rappelle Régine en souriant. « Pendant les vacances, elle venait toujours m’aider. C’était son choix. Et sa soeur Capucine, 7 ans, a déjà commencé elle aussi ».

Trois épreuves

« Je n’aurais pas pu réussir ce concours, organisé par les Meilleurs ouvriers de France, sans être entourée par ma famille, mon maître d’apprentiss­age Laëtitia Julien et les enseignant­s, notamment mon professeur de pratique Bruno Métairie, de très bon conseil », tient à souligner Chloé. « J’ai tout d’abord obtenu la médaille d’argent à l’épreuve départemen­tale le 30 mars, puis la médaille d’or le 21 mai aux sélections régionales et enfin une autre médaille d’or aux sélections nationales le dimanche 10 septembre, à Paris ».

Effet soirée de gala

Pour la dernière épreuve, Chloé avait à présenter « une coupe homme avec un coiffage à effet soirée de gala, sur un mannequin profession­nel qui avait de très beaux cheveux. Jusqu’à la fin du défilé de haute coiffure organisé sur la scène du Carrousel du Louvre, j’étais très tendue. Heureuseme­nt ma famille était à mes côtés et nous avons pu partager notre joie à l’annonce des résultats ! ».

Et maintenant ?

Après l’obtention en juin d’un CAP coiffure -travaillé en 2 ans au salon et au CFA IMA Laval- Chloé est maintenant en mention complément­aire.

« Ce n’est pas obligatoir­e mais conseillé pour avoir une année d’expérience de plus. Je veux faire ensuite un Brevet Profession­nel, pour pouvoir m’installer et ouvrir un salon », explique la jeune coiffeuse.

« On la garde jusqu’à la fin de sa formation, mais après elle va voler de ses propres ailes, travailler dans une grande ville pour voir autre chose, se perfection­ner. Si elle veut revenir après, elle reviendra bien sûr », complète sa maman.

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