Les Grands Dossiers de Diplomatie
Notes
(1) Précisons que dans cet article, nous entendrons par Asie du Sud-Est les dix pays de l’ASEAN (ou ANASE : Association des nations d’Asie du Sud-Est) : Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam – ainsi que le Timor Leste. (2) B. Courmont, F. Lasserre et É. Mottet, « La Chine en Asie du Sud-Est : entre pré carré et rivalités géopolitiques grandissantes », dans Abigaël Pesses (dir.), L’Asie du Sud-Est 2016 : bilan, enjeux et perspectives, Bangkok/Paris, IRASEC/Les Indes Savantes, janvier 2016, p. 33-50. (3) À l’échelle de la planète, on estime la diaspora chinoise à 50 millions d’individus. (4) C. Tran Dai, « La diplomatie économique de la Chine en Asie du Sud-Est », dans Paul André (dir.), La Chine aujourd’hui, Presses universitaires du Septentrion, Villeneuve d’Ascq, 2014, p. 167-190. (5) Entré en application partiellement en 2005 avant de l’être en totalité en 2010. (6) Comprend les dix pays de l’ASEAN plus Chine, Japon, Corée du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande et Inde. (7) Une chaîne de valeur est constituée de l’ensemble des entreprises qui interviennent dans le processus de fabrication, de la matière première au produit final. (8) Brunei, la Malaisie, Singapour et le Vietnam font partie du PTPGP. (9) Programme d’intégration transnationale. (10) En cours de construction au prix de 6 milliards de dollars, la voie ferrée (420 km) devrait être inaugurée en 2021. (11) La Chine aurait jusqu’à présent débloqué environ 1200 milliards de dollars pour financer l’initiative « Belt and Road » sur un délai de 35 ans (2014-2049). Cette somme provient principalement de la Banque chinoise de développement, du Fonds souverain pour la « nouvelle route de la soie » (Silk Road Funds), de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB) et de la Nouvelle banque de développement des BRICS (New Development Bank BRICS). (12) Voir É. Mottet, F. Lasserre et B. Courmont, Géopolitique de la mer de Chine méridionale : eaux troubles en Asie du Sud-Est, Québec, Presses de l’Université du Québec, 2017. (13) Ce sont les Philippines qui ont déposé unilatéralement une plainte contre la Chine, en saisissant, le 22 janvier 2013, la Cour permanente d’arbitrage de La Haye (CPA), afin de forcer Pékin à préciser ses intentions derrière le tracé en neuf traits. Le verdict de la CPA du mardi 12 juillet 2016 rejette tout fondement juridique aux droits historiques inaliénables invoqués par la Chine comme justification de ses revendications. (14) Le nouveau président philippin Rodrigo Duterte a pris le contrepied de son prédécesseur Benigno Aquino qui se heurtait de front à la Chine sur cette question, préférant chercher à améliorer les relations économiques, politiques et militaires avec Pékin.