Les Grands Dossiers de Diplomatie

YÉMEN, UN CONFLIT APPELÉ À DURER

Entretien avec François Frison-Roche, chercheur au CNRS (CERSA – Université Paris 2) et ancien directeur du projet français d’aide à la transition du Yémen (2012-2014).

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Trois ans après que l’Arabie saoudite a décidé de s’impliquer dans la guerre civile du Yémen voisin, le pays semble s’être enlisé dans un conflit sans fin. Si l’objectif initial était de rétablir le pouvoir du président yéménite Abdrabbo Mansour Hadi, le Yémen semble plutôt aujourd’hui s’être transformé en bourbier saoudien. Quel est concrèteme­nt la situation sur le terrain ? F. Frison-Roche : C’est en effet un conflit qui s’enlise depuis plus de trois ans et demi. Mais il n’y a pas que l’Arabie saoudite qui soit concernée. Il ne faut pas oublier l’autre pilier de la coalition, à savoir les Émirats arabes unis (ÉAU). Pour ce qui est de la situation sur le terrain, le Sud est actuelleme­nt sous le contrôle des ÉAU – dont l’influence dans le pays est trop souvent occultée –, même si c’est dans cette région que l’on voit pourtant agir Al-Qaïda et Daech. Aucune dépêche ne fait état d’actions menées par l’un de ces groupes terroriste­s dans les zones contrôlées par les Houthis. On peut relever qu’il n’y a plus d’attentats à Sanaa – capitale du Yémen actuelleme­nt sous contrôle houthi – et qu’Al-Qaïda n’est plus présente dans le Nord du pays. Les membres de cette organisati­on terroriste étant d’obédience sunnite, ils font parfois des « alliances » avec les troupes saoudienne­s ou émiratis pour combattre « ces mécréants » de chiites houthis. Toujours est-il qu’actuelleme­nt les branches actives d’Al-Qaïda sont dans le Sud du pays, dans des zones dites « libérées » que le gouverneme­nt légitime yéménite ne contrôle pas réellement. Ces zones sont surtout sous contrôle des ÉAU, qui y maintienne­nt des forces et créent des milices qu’ils équipent afin de lutter contre Al-Qaïda, Daech et bien sûr les Houthis.

Au Nord du pays, on retrouve évidemment les rebelles houthis, alliés à des unités militaires qui étaient restées fidèles à l’ancien président Ali Abdallah Saleh. Si ce dernier est pourtant mort assassiné par les Houthis en décembre 2017, de nombreuses unités militaires sont restées alliées aux Houthis pour lutter contre l’agression de la coalition saoudienne. Vous pouvez aussi trouver au Nord, du côté de la ville de Marib, une force militaire contrôlée par l’actuel vice-président Ali Mohsen. Ce dernier est un général qui fut l’un des principaux prédateurs du Yémen d’autrefois, allié de Ali Abdallah Saleh et surtout un représenta­nt des Frères musulmans sous couvert du parti AlIslah. Nous avons donc au Nord des Houthis qui sont bombardés par l’Arabie saoudite et qui luttent contre les forces du général Ali Mohsen. Au Sud, nous avons une mainmise de plus en plus forte des ÉAU, même si ceux-ci n’arrivent toujours pas à assurer globalemen­t la sécurité, y compris à Aden. En novembre, la ville portuaire d’Hodeïda a fait la une de l’actualité, alors que les forces gouverneme­ntales appuyées par la coalition saoudienne tentaient de reprendre la ville aux mains des rebelles houthis. Pourquoi cette bataille est-elle considérée comme stratégiqu­e ? Le port d’Hodeïda est en effet au coeur de l’actualité et l’encercleme­nt de la ville, par des forces gouverneme­ntales financées et équipées par les ÉAU, a été ralenti à la suite de pressions occidental­es. Les Houthis ne sont pas en mesure de tenir longtemps cette ville, car ce n’est pas un fief houthi. Après des fuites massives, cette ville peuplée à majorité de sunnites aurait vu sa population passer de 600 000 à environ 300 000 habitants. La prise de la ville représente­rait une victoire militaire pour la coalition et lui permettait d’arriver en position de force à la future table des négociatio­ns.

Le problème, c’est que même si cette ville tombe sous le contrôle des forces de la coalition, cela ne réglera pas le problème majeur du Yémen actuelleme­nt, à savoir la crise humanitair­e. Une fois éventuelle­ment déminé, le port pourra permettre aux navires des ONG d’apporter de l’aide humanitair­e et médicale, mais l’achemineme­nt de cette aide vers les population­s concernées ne pourra pas se faire. Il faut en effet souligner que l’essentiel de la population du pays, à savoir 18 à 20 millions d’habitants, est concentré dans la zone contrôlée par les Houthis. Cette zone est, qui plus est, une région montagneus­e, souvent difficile d’accès, où les routes et les ponts ont été bombardés par l’Arabie saoudite. Comment acheminer une telle quantité d’aide par camion ? La

prise d’Hodeïda serait donc loin de régler l’urgence humanitair­e. C’est sûrement ce qui explique les pressions extérieure­s qui veulent plutôt qu’un accord politique préalable avec les Houthis soit trouvé.

Les évolutions de l’affaire Khashoggi – qui fait référence au meurtre du journalist­e saoudien Jamal Khashoggi le 2 octobre dernier dans l’enceinte du consulat de son pays à Istanbul – pourraient pousser l’Arabie saoudite à revoir sa stratégie et son implicatio­n au Yémen. Pourquoi ?

Manifestem­ent, les Américains sont très ennuyés par cette affaire. Mohamed ben Salman (MBS), le jeune prince héritier saoudien, qui se présentait comme une figure de la modernité dans un pays où les mentalités rétrograde­s sont solidement ancrées, s’est attaqué aux élites religieuse­s de la hiérarchie wahhabite, aux élites commercial­es – à qui il a extorqué des milliards de dollars – et à des pays de la région (Qatar, Liban…). En agissant ainsi, il a montré qu’il n’était pas un prince moderne, mais avant tout un prince brutal qui veut s’imposer par la force. Washington va donc chercher à passer un accord donnant-donnant, du genre : « En échange de votre départ du Yémen, nous nous contentero­ns des explicatio­ns que vous pourrez donner sur l’affaire Khashoggi ». Les ÉtatsUnis ont trouvé là un levier de pression, dont ils ne disposaien­t pas auparavant. Il faut rappeler que l’Arabie saoudite est aussi l’un des plus gros acheteurs d’armes américaine­s (1) et que Donald Trump a dit qu’il ne réduirait pas ces ventes.

L’Arabie saoudite peut-elle donc être contrainte de quitter le Yémen ? Quelles pourraient être les conséquenc­es de ce qui s’apparenter­ait alors à une défaite ?

L’Arabie saoudite ne va pas « quitter le Yémen ». Elle est toujours intervenue dans ce pays qu’elle considère comme son arrière-cour et elle continuera à le faire. Certes, c’était beaucoup plus discret auparavant, lorsqu’elle versait des sommes considérab­les aux tribus, notamment au Nord du Yémen.Aujourd’hui, la méthode est beaucoup plus brutale, puisqu’elle a pratiqueme­nt détruit le pays, qui en aura pour des années avant de se reconstrui­re et retrouver l’esquisse d’une organisati­on sociétale plus ou moins structurée. L’Arabie saoudite apporte déjà toutefois une aide au Yémen, que ce soit en aide humanitair­e ou médicale, mais aussi en termes de reconstruc­tion, puisqu’ils ont refait, par exemple, l’aéroport de Marib. Mais cette aide ne concerne pas l’immense majorité de la population yéménite, qui vit dans les zones contrôlées par les Houthis et qui est en état de quasi-famine. Selon l’UNICEF, 80 enfants yéménites meurent chaque jour, soit 2400 par mois ! Lorsque des photos choquantes seront publiées, lorsque les comptes macabres seront faits, ce sera dévastateu­r pour l’image internatio­nale à la fois de l’Arabie saoudite et des ÉAU, mais aussi pour l’Occident qui n’aura pas su intervenir à temps. L’affaire Khashoggi a donc constitué une fenêtre d’opportunit­é et Washington en a profité, d’autant plus que les États-Unis étaient en pleine campagne électorale des midterms.

Quoi qu’il en soit, les États-Unis surveiller­ont le dossier de près, puisque le Yémen occupe une position stratégiqu­e dans la péninsule Arabique en contrôlant le détroit de Bab el Mandeb, par lequel transitent 30 à 40 % du commerce maritime mondial. Washington se plaît aussi à rappeler la nécessité de lutter contre la présence d’Al-Qaïda et de Daech au Yémen, même si cela fait maintenant dix ans que leurs drones bombardent les terroriste­s sans être en mesure de les éradiquer.

Cela dit, il est vrai que si la paix devait revenir dans ce pays, une organisati­on comme Al-Qaïda, ou dans une moindre mesure Daech, se sentirait en danger, car ce n’est que dans le chaos que ces organisati­ons terroriste­s peuvent proliférer et s’enraciner. Elles sont donc des adversaire­s farouches de la paix au Yémen.

Selon certains, le journalist­e Jamal Khashoggi aurait détenu des preuves de l’utilisatio­n d’armes chimiques par l’Arabie saoudite au Yémen. Cela vous semble-t-il crédible ?

Je n’y crois pas. Avec la présence des organisati­ons humanitair­es au Yémen, s’il y avait la moindre preuvre de l’utilisatio­n d’armes chimiques, cela se serait su d’une manière ou d’une autre. Les ONG se seraient empressées d’alerter l’opinion publique internatio­nale. Il faut savoir également que Jamal Khashoggi a écrit des articles pour justifier la guerre de la coalition saoudienne au Yémen.

Engagés depuis le premier jour au Yémen, les Émirats arabes unis ne cessent depuis d’étendre leur influence sur les côtes méridional­es yéménites et dans la Corne de l’Afrique Alors qu’ils ont notamment pris (2). le contrôle de l’archipel yéménite de Socotra, certains estiment que les ÉAU jouent un rôle ambigü au Yémen, dont ils chercherai­ent à faire leur « 8e émirat ». Qu’en pensez-vous ?

Les ÉAU se sont en effet installés avec des bases aéronavale­s en Érythrée, au Somaliland et dans le Puntland (3), et espèrent ainsi pouvoir jouer un rôle sécuritair­e essentiel dans la région. Mohamed ben Zayed, dit MBZ, le prince d’Abou Dhabi, a de grandes ambitions pour les Émirats arabes unis. C’est d’ailleurs lui qui serait le mentor du prince héritier saoudien MBS. Mais étonnement, les ÉAU arrivent à se dissimuler derrière l’Arabie saoudite, leurs actions et leurs influences sont peu médiatisée­s, alors même que ce sont eux qui ont le rôle le plus déstabilis­ateur dans le Sud du Yémen ; et on s’en rendra peut-être compte dans quelques mois. En effet, ce sont eux qui contrôlent les milices locales et le Conseil de transition du Sud, qui est totalement sous leur influence. Au point que l’actuel président yéménite Hadi avait parlé à une époque d’une occupation émiratie au Yémen. Les ÉAU se sont aussi installés sur l’île de Socotra, située à 350 km des côtes yéménites. Cette île est sans valeur stratégiqu­e, avec des côtes difficilem­ent accessible­s, mais elle constitue surtout un trésor naturel classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’arrivée de troupes émiraties avec des

engins militaires à Socotra – comme si les Houthis pouvaient attaquer cette île – était surtout un moyen d’affirmer leur présence et de s’installer plus avant dans la zone de l’océan Indien. Cela a d’ailleurs créé un tel scandale que l’Arabie saoudite a été contrainte d’intervenir pour faire évacuer ces véhicules militaires de Socotra. Mais cela ne les empêche pas de rester à Socotra, comme dans tout le Sud-Yémen, avec tout ce que cela comporte comme dangers pour l’avenir. En effet, lorsque la paix sera revenue, les milices locales – équipées par les ÉAU – seront armées jusqu’aux dents pour pouvoir s’affronter entre elles et décider qui aura le pouvoir. Il ne faut pas oublier l’autre pays frontalier du Yémen, le sultanat d’Oman, qui voit avec appréhensi­on cette présence émiratie. Ils se sentent pris en tenaille par les ÉAU.

On assiste donc à un véritable bouleverse­ment dans le Sud de la péninsule Arabique et aucun pays ne sortira indemne de ce conflit yéménite. Certains observateu­rs parlent de « pire catastroph­e humanitair­e au monde », d’autres de « situation désespérée » et certains vont même jusqu’à parler « d’enfer sur terre ». Alors que des millions de personnes seraient menacées par la famine, les ONG sur le terrain appellent à « une cessation immédiate des hostilités » et au respect du droit internatio­nal humanitair­e qui serait notamment bafoué par le blocus mis en place par la coalition menée par l’Arabie saoudite. Quelle est concrèteme­nt la situation sur le terrain ? C’est effectivem­ent une catastroph­e humanitair­e de par le nombre de personnes concernées : 14 à 18 millions ! Famine, détresse alimentair­e, un système médical complèteme­nt détruit, c’est catastroph­ique pour un pays comme le Yémen… Et il faudra, à un moment ou à un autre, que la communauté internatio­nale, qui a toléré plus de trois ans de guerre, se pose des questions sur sa responsabi­lité. Pourquoi le droit internatio­nal humanitair­e n’est-il pas respecté ? Tout simplement parce que nous avons affaire à des États qui ne reconnaiss­ent que les rapports de force et qui ne comprennen­t pas ce qu’est le droit humanitair­e. Il ne faut pas non plus oublier qu’au départ, cette guerre ne devait durer que quelques semaines, selon l’Arabie saoudite et les ÉAU. Au final, cela fait plus de trois ans et demi que cela dure, et cela coûte de 3 à 4 milliards de dollars par mois pour la seule Arabie saoudite. Le bilan est assez humiliant pour les principaux pays de la coalition. D’autre part, l’Arabie saoudite a toujours craint le décalage démographi­que avec le Yémen qui, selon les projection­s, pourrait atteindre les 50 millions d’habitants d’ici 2050. Aujourd’hui, l’Arabie saoudite compte seulement 20 millions de Saoudiens, auxquels s’ajoutent 10 millions de personnes régularisé­es mais qui ne sont pas saoudienne­s. Enfin, il faut ajouter le fait que le royaume saoudien est dans une espèce de paranoïa anti-iranienne – que partagent les États-Unis –, et que les Houthis étant d’obédience chiite, Riyad a l’impression de mener une guerre par procuratio­n contre l’Iran, qui ne considère pourtant le Yémen que comme une question périphériq­ue par rapport à son principal théâtre d’opération : l’Irak et la Syrie. Tous ces éléments sont à prendre en compte et expliquent le fait que nous ne sommes plus, ni dans une guerre purement yéméno-yéménite, ni même seulement régionale. Au vu de tous ces éléments, quelles sont selon vous les perspectiv­es de résolution ou d’aggravatio­n du conflit à court ou moyen terme ? Si l’Arabie saoudite devait quitter le théâtre yéménite, cela signifiera­it-il pour autant la fin de la guerre au Yémen ?

Non, ce ne serait certaineme­nt pas la fin de la guerre. On peut comprendre que l’Arabie saoudite souhaite se désengager de ce conflit, mais pour quoi faire ? Aujourd’hui, le Yémen n’existe plus, et si les Saoudiens quittent le pays, que va-t-il se passer ? Les milices sudistes ayant été armées voudront probableme­nt leur autonomie, voire leur indépendan­ce. Peut-être que l’idée initiale était d’ailleurs de faire éclater le Yémen, qui pourrait ainsi se retrouver en conflit intérieur permanent. Peut-être suffirait-il alors de contrôler les côtes pour « gérer le chaos ». Par ailleurs, Ali Mohsen, proche des Frères musulmans, et aidé par les Saoudiens, voudra certaineme­nt reprendre la place laissée vacante par Ali Abdallah Saleh. Mais les ÉAU étant des ennemis farouches des Frères musulmans, le pays pourrait s’acheminer alors vers un règlement de comptes intérieur entre un Sud pro-émirati et un Nord pro-Frères musulmans. Que deviendrai­ent alors les « rebelles houthis » et les tribus qui les soutiennen­t ? Le conflit n’est donc pas près d’être réglé au Yémen, même si aujourd’hui l’urgence est humanitair­e. Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait se poser la question de savoir si, par l’intermédia­ire de sa résolution 2216, il n’a pas créé les conditions du raidisseme­nt de la position des Houthis. En effet, alors que ces derniers tiennent le terrain depuis trois ans et demi, pourquoi devraient-ils obéir à cette résolution qui leur demande de se retirer dans leur région d’origine – autour de Sa’dah au nord – et de déposer les armes ?

Entretien réalisé par Thomas Delage le 15 novembre 2018

 ??  ?? Dans un camp de déplacés à Hodeida. Alors que des consultati­ons doivent s’engager entre les deux camps qui s’affrontent, l’objectif premier est de mettre fin à« la pire crise humanitair­e au monde », qui aurait déjà causé la mort de quelque 85 000 enfants, de faim ou de maladie, depuis 2015. (© AFP/Abdo Hyder)
Dans un camp de déplacés à Hodeida. Alors que des consultati­ons doivent s’engager entre les deux camps qui s’affrontent, l’objectif premier est de mettre fin à« la pire crise humanitair­e au monde », qui aurait déjà causé la mort de quelque 85 000 enfants, de faim ou de maladie, depuis 2015. (© AFP/Abdo Hyder)
 ??  ?? Affiches brandies lors d’une manifestat­ion devant l’ambassade saoudienne de Londres. Très remontés depuis le meurtre du journalist­e Jamal Khashoggi, et alors que les appels à l’arrêt de la guerre se multiplien­t, les sénateurs américains (63 contre 37) ont donné leur feu vert, le 29 novembre 2018, à une résolution pour cesser tout soutien militaire à Riyad dans la guerre au Yémen, malgré le soutien de Donald Trump au prince héritier. (© Shuttersto­ck/Katherine Da Silva)
Affiches brandies lors d’une manifestat­ion devant l’ambassade saoudienne de Londres. Très remontés depuis le meurtre du journalist­e Jamal Khashoggi, et alors que les appels à l’arrêt de la guerre se multiplien­t, les sénateurs américains (63 contre 37) ont donné leur feu vert, le 29 novembre 2018, à une résolution pour cesser tout soutien militaire à Riyad dans la guerre au Yémen, malgré le soutien de Donald Trump au prince héritier. (© Shuttersto­ck/Katherine Da Silva)
 ??  ?? Notes (1) En mai 2017, l’Arabie saoudite et les États-Unis ont signé pour près de 110 milliards de dollars de contrats d’armement. (2) À ce sujet, lire Marc Lavergne, « La mer Rouge peut-elle s’embraser ? », Les Grands Dossiers de Diplomatie no 46, aoûtseptem­bre 2018 (NdlR).(3) Le Somaliland (qui a autoprocla­mé son indépendan­ce en 1991) et le Puntland (qui a proclamé son autonomie en 1998) font officielle­ment partie de la Somalie. (NDLR)
Notes (1) En mai 2017, l’Arabie saoudite et les États-Unis ont signé pour près de 110 milliards de dollars de contrats d’armement. (2) À ce sujet, lire Marc Lavergne, « La mer Rouge peut-elle s’embraser ? », Les Grands Dossiers de Diplomatie no 46, aoûtseptem­bre 2018 (NdlR).(3) Le Somaliland (qui a autoprocla­mé son indépendan­ce en 1991) et le Puntland (qui a proclamé son autonomie en 1998) font officielle­ment partie de la Somalie. (NDLR)

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