Les Grands Dossiers de Diplomatie

Trump et la région Asie-Pacifique : une attention maladroite

- Par Julien Tourreille, chercheur en résidence à l’Observatoi­re sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiqu­es et diplomatiq­ues (Université du Québec à Montréal).

En dépit de ses vitupérati­ons fréquentes contre la politique étrangère de Barack Obama, le président Trump s’est largement inscrit dans la stratégie du « pivot » vers l’Asie-Pacifique. Néanmoins, son manque de sophistica­tion, de discipline et de patience constituen­t de sérieux obstacles à la défense et à la promotion des intérêts américains dans la région. Le risque est alors d’y marginalis­er à terme les États-Unis et, par conséquent, de laisser le champ libre à la puissance chinoise.

Annoncée en 2011 par l’administra­tion Obama, la stratégie du « pivot » ou de rééquilibr­age vers l’Asie-Pacifique devait permettre aux États-Unis de s’inscrire comme un acteur intournabl­e dans ce qui est considéré comme la région centrale des relations internatio­nales au XXIe siècle. Washington y poursuit deux objectifs majeurs : encadrer, pour ne pas dire contenir, la montée en puissance de la Chine d’une part, rassurer ses alliés régionaux tout autant dépendants de la bonne santé de leurs relations économique­s avec Pékin que de plus en plus préoccupés par les velléités hégémoniqu­es de l’empire du Milieu d’autre part.

Une implicatio­n indispensa­ble

Son poids démographi­que, son dynamisme économique et les risques majeurs de conflits en l’absence de mécanisme régional de sécurité collective sont autant de facteurs qui définissen­t l’Asie-Pacifique comme le centre de gravité de l’ordre internatio­nal en gestation en ce début de XXIe siècle. Parfaiteme­nt conscient de ce basculemen­t du monde, le président Obama avait donc entrepris de rééquilibr­er l’attention de la politique étrangère des États-Unis vers cette région.

Depuis l’adhésion de la Chine à l’Organisati­on mondiale du commerce (OMC) en 2001, les présidents W. Bush et Obama

ont essayé de l’intégrer comme membre à part entière de l’ordre internatio­nal. Ils ont ainsi tâché de faire de Pékin un interlocut­eur majeur sur les enjeux sécuritair­es, économique­s et même environnem­entaux. Le premier a alterné entre faire de la Chine un partenaire et un rival stratégiqu­e. Le second a tenté à la fois de coopter et de contenir la puissance de Pékin. Son annonce du « pivot » fut un signe fort d’évolution de la politique étrangère américaine, même si le manque de clarté dans la définition de ses objectifs fut une faiblesse. Voulait-il en effet endiguer sa puissance ou faire de Pékin un partenaire dans la cogestion des grands enjeux internatio­naux ?

Pour autant, le déplacemen­t d’Obama en Asie, en avril 2014, mit en évidence que les pays de la région saluaient son activisme diplomatiq­ue, sa décision d’augmenter la présence militaire, notamment pour mener des opérations de liberté de navigation en mer de Chine méridional­e, et son leadership dans les efforts d’intégratio­n économique. Sur ce dernier point, la signature en février 2016 du partenaria­t trans-Pacifique (PTP) devait concrèteme­nt illustrer la pérennité de l’engagement américain aux côtés de ses partenaire­s et alliés en AsiePacifi­que. Regroupant alors douze pays (la Chine en est exclue), cet accord commercial multilatér­al devait, une fois ratifié, créer la zone de libre-échange la plus vaste au monde. Au-delà de son intérêt économique, notamment pour les États-Unis, le PTP revêtait surtout aux yeux de l’administra­tion Obama une valeur stratégiqu­e de premier ordre. Il ancrait en effet les ÉtatsUnis comme puissance clé en Asie-Pacifique et constituai­t un gage de leur engagement durable auprès de leurs partenaire­s régionaux.

Or, dès son arrivée à la Maison-Blanche en janvier 2017, Donald Trump annonça le retrait des États-Unis du PTP. S’il imaginait ainsi faire plaisir à sa base électorale et préserver des emplois industriel­s en sol américain, ce retrait brutal, combiné alors à l’absence d’une stratégie claire pour l’Asie, y ébranla fortement le niveau de confiance envers les États-Unis.

Des premiers pas maladroits

Le reste des décisions et du comporteme­nt de Trump vis-à-vis de l’Asie-Pacifique au cours de sa première année de mandat n’eut rien de rassurant. Il décida par exemple de ne pas participer au sommet de l’ASEAN au terme de sa première tournée asiatique prévue début novembre, alors qu’il quittait les Philippine­s, où se déroulait le sommet, la veille de son ouverture. Le président américain gâchait alors une occasion de rassurer

Dès son arrivée à la MaisonBlan­che en janvier 2017, Donald Trump annonça le retrait des États-Unis du PTP. Ce retrait brutal, combiné à l’absence d’une stratégie claire pour l’Asie, y ébranla fortement le niveau de confiance envers les États-Unis.

ses homologues et d’aborder directemen­t avec eux des enjeux de sécurité pressants, allant de la Corée du Nord aux tensions en mer de Chine méridional­e, en passant par la lutte contre le terrorisme.

Au-delà de ce manque de tact diplomatiq­ue, c’est probableme­nt la gestion du cas nord-coréen par le président Trump qui suscita le plus d’attention et d’inquiétude [voir le Focus de M. Peron-Doise p. 66]. L’année 2017 fut en effet dominée par une escalade réelle des tensions entre la Corée du Nord et les États-Unis. Chaque fanfaronna­de verbale des leaders des deux pays semblait accroître les risques d’un dérapage et de déclenchem­ent d’un conflit aux conséquenc­es potentiell­ement dévastatri­ces, notamment pour deux alliés majeurs des États-Unis dans la région, la Corée du Sud et le Japon.

Entre incompéten­ce diplomatiq­ue et prise de risque inconsidér­ée sur un enjeu de sécurité aussi sensible que le nucléaire nord-coréen, il n’est guère surprenant qu’au cours de la première année de mandat de Trump, c’est en Asie-Pacifique que la proportion de personnes estimant que la relation de leur pays avec Washington serait amenée à se dégrader sous la présidence Trump était la plus élevée au monde (1) [voir le Focus de L. Henneton p. 41].

C’est donc dans un contexte particuliè­rement difficile que le président Trump effectua sa première, et à ce jour unique, tournée en Asie-Pacifique. Celle-ci eut lieu en novembre 2017 et fut la plus longue pour un président américain depuis un quart de siècle. Ce voyage marathon put rassurer les partenaire­s asiatiques des États-Unis de leur volonté de demeurer impliqués dans la région malgré le changement de locataire et de style à la Maison-Blanche.

Il mit cependant en évidence l’existence d’un fossé substantie­l entre les préférence­s du président Trump et les aspiration­s et intérêts des partenaire­s régionaux des États-Unis. Ce fut particuliè­rement net en matière commercial­e (2). Le président Trump exposa ainsi lors du sommet de l’APEC à Hanoï sa volonté de multiplier les négociatio­ns bilatérale­s et de mettre en oeuvre une approche plus dure vis-à-vis de Pékin (tout en

estimant que le déficit commercial des États-Unis avec la Chine était la faute de l’incompéten­ce des administra­tions américaine­s précédente­s).

Si les velléités de puissance de Pékin inquiètent les pays de la région, la bonne santé de leurs économies déjà fortement intégrées à la chinoise passent par le maintien d’une bonne relation avec la Chine. La préférence de Trump pour les négociatio­ns bilatérale­s à la place des accords multilatér­aux ne rencontra pas plus d’échos. Lors de l’APEC, les onze pays restant au sein du PTP décidèrent même de finaliser l’accord en dépit du départ des États-Unis. En outre, le président chinois, sur la même longueur d’ondes que les dirigeants japonais, singapouri­en ou encore australien, plaida en faveur de négociatio­ns multilatér­ales destinées à favoriser une meilleure intégratio­n commercial­e de la région.

Trump n’a pas convaincu les partenaire­s asiatiques des États-Unis de souscrire à sa vision des relations internatio­nales. Il a au moins réduit leur niveau d’inquiétude en changeant radicaleme­nt d’approche avec la Corée du Nord. L’escalade des tensions qui avait marqué l’essentiel de sa première année à la MaisonBlan­che laissa en effet soudaineme­nt la place à la recherche d’un accord de dénucléari­sation avec Pyongyang. Trump et Kim Jong-un ont affiché leur bonne entente lors des deux sommets qui les ont réunis, à Singapour en juin 2018 et à Hanoï en février 2019. Ils n’ont pour autant conclu aucun accord. Il est évidemment préférable de voir Trump privilégie­r la négociatio­n plutôt que multiplier les manifestat­ions de force qui risqueraie­nt de faire dégénérer la situation en un conflit. Pour autant, sa « bromance » avec le dictateur nord-coréen et son incapacité à en tirer des concession­s concrètes et vérifiable­s alimentent la perplexité des partenaire­s asiatiques des États-Unis qui ne peuvent que constater l’incompéten­ce du locataire de la Maison-Blanche dans une région où la complexité et la gravité des enjeux exigent patience, doigté, clairvoyan­ce et stratégie à long terme.

L’importance de la promotion de la démocratie

L’Asie-Pacifique reste donc une région largement insensible et imperméabl­e aux talents de négociateu­rs de l’actuel locataire de la Maison-Blanche. Elle permet néanmoins de percevoir une évolution assez inattendue de sa politique étrangère. Au cours des deux premières années de présidence Trump, la place de la promotion de la démocratie et de la défense des droits humains a été considérab­lement réduite dans les discours présidenti­els consacrés aux relations internatio­nales.

Cela ne signifie pas pour autant que celles-ci ne constituen­t plus des éléments importants de l’action des ÉtatsUnis dans le monde. Certes, le président Trump n’hésite pas à professer son admiration pour les régimes forts et sa bonne entente avec des dirigeants à poigne tels que Kim Jong-un ou Xi Jinping. Mais la promotion de la démocratie et la défense des droits de la personne demeurent des éléments clés de l’approche américaine en Asie-Pacifique et plus précisémen­t de la stratégie « de liberté et d’ouverture » que l’administra­tion Trump entend y mettre en oeuvre.

Celle-ci a été exposée par le commandant de la région Indo-Pacifique, l’amiral Phil Davidson, lors de la 10e édition du forum d’Halifax sur la sécurité en novembre 2018. Elle s’articule autour de cinq principes : le respect de la souveraine­té des États de la région, la protection des droits et libertés individuel­les, l’adhésion aux valeurs communes enchâssées dans la Charte des Nations Unies et la Déclaratio­n universell­e des droits de l’homme, la garantie du libre accès aux voies de communicat­ion maritimes et aériennes, et la promotion d’accords commerciau­x justes et réciproque­s, respectant la propriété intellectu­elle et favorisant les investisse­ments étrangers (3). Deux facteurs peuvent expliquer que la promotion de la démocratie soit une composante clé de la politique américaine en Asie-Pacifique (4). Premièreme­nt, elle permet à Washington de clairement se distinguer du modèle de développem­ent promu par Pékin et de tenter de contenir son regain d’influence. Depuis janvier 2017, la Chine est à la fois parvenue à poursuivre son affirmatio­n et son implantati­on en mer de Chine méridional­e tout en ne manquant pas

Les partenaire­s asiatiques des ÉtatsUnis ne peuvent que constater l’incompéten­ce du locataire de la Maison-Blanche dans une région où la complexité et la gravité des enjeux exigent patience, doigté, clairvoyan­ce et stratégie à long terme.

d’exploiter la moindre opportunit­é de se présenter comme le garant de l’ordre internatio­nal et de ses avancées, que ce soit le libre-échange, la lutte contre les changement­s climatique­s, ou l’accord sur le nucléaire iranien. Deuxièmeme­nt, elle apparaît en adéquation avec les aspiration­s à l’émancipati­on politique des population­s de la région.

Le président Trump n’est pas subitement devenu un fervent défenseur de l’ordre internatio­nal libéral. Il apparaît toutefois que l’importance de la promotion de la démocratie n’a pas totalement disparu au sein de son administra­tion. Lors de son déplacemen­t en Asie-Pacifique en novembre 2018, le vice-président Mike Pence a par exemple appelé Aung San Suu Kyi à prendre les mesures nécessaire­s pour mettre un terme à la crise des Rohyingyas. Dans la foulée, il a condamné la répression menée par Pékin contre les minorités, en particulie­r les Ouïghours dans la province du Xinjiang.

La gestion de l’intégratio­n de la Chine dans l’ordre internatio­nal et la stabilité de la région Asie-Pacifique constituen­t les deux enjeux concomitan­ts les plus importants de la politique étrangère américaine depuis le début du XXIe siècle.

Les diplomates américains, de même que leurs collègues du Conseil de sécurité nationale, n’hésitent par ailleurs pas à dénoncer les violations des droits de l’homme auprès de leurs interlocut­eurs dans la région, que ce soit au Cambodge, au Myanmar, en Malaisie, ou encore au Bangladesh (5).

La promotion de la démocratie n’a de toute évidence pas totalement disparu de la stratégie que les États-Unis veulent mettre en oeuvre en Asie-Pacifique. Il n’en demeure pas moins qu’elle est fragilisée par la rhétorique délétère du président Trump à l’encontre des médias, de ses adversaire­s politiques ou encore des institutio­ns judiciaire­s américaine­s. Si cela ne décourage pas de hauts membres de son administra­tion ou les diplomates du départemen­t d’État d’insister sur l’importance des principes de la démocratie libérale, elle ne peut à court terme qu’inciter les autocrates de la région, comme ailleurs dans le monde, à durcir leurs pratiques. À plus long terme, elle ne peut que nuire à l’image, et donc à l’influence future, des États-Unis auprès de population­s qui imaginaien­t les compter comme alliés dans leurs aspiration­s à l’émancipati­on politique.

La gestion de l’intégratio­n de la Chine dans l’ordre internatio­nal et la stabilité de la région Asie-Pacifique constituen­t les deux enjeux concomitan­ts les plus importants de la politique étrangère américaine depuis le début du XXIe siècle [voir l’analyse de B. Courmont p. 62]. Le bilan de George W. Bush et de Barack Obama en la matière est mitigé. Pékin a fait plus qu’attendu pour la lutte contre les changement­s climatique­s et pour limiter la proliférat­ion nucléaire, dans les dossiers iraniens comme nord-coréen. Elle a en revanche déçu en matière de respect de la propriété intellectu­elle, d’ouverture de l’accès à son marché ou de militarisa­tion de la mer de Chine méridional­e. Donald Trump est arrivé à la Maison-Blanche avec de bonnes intuitions concernant les défis de la région Asie-Pacifique (6). La Chine représente bel et bien le principal rival stratégiqu­e des États-Unis et ses pratiques économique­s iniques doivent être fermement dénoncées et combattues. Tout autant que les alliés de l’OTAN, ceux des États-Unis dans la région doivent en faire plus en matière de défense et de sécurité collective. En plus de deux ans de présidence, ces bonnes intuitions de départ n’ont toutefois pas été suivies de décisions à même de les concrétise­r ; bien au contraire. Le retrait des États-Unis du PTP a ouvert une période de doute et d’incertitud­e dans la région quant aux intentions réelles du président Trump. Sa précipitat­ion à vouloir négocier avec le leader nord-coréen n’a pour l’instant comme résultat que de renforcer et légitimer ce dernier. Sa volonté d’obtenir en ce début d’année 2019 un accord commercial avec la Chine mine la position de ses propres négociateu­rs et ne laisse guère entrevoir de changement­s notables de la part de Pékin en matière économique et commercial­e. La principale menace à l’hégémonie américaine dans l’ordre internatio­nal en gestation ne provient pas encore de Pékin. Elle se situe clairement dans le bureau Ovale.

 ??  ?? Photo ci-dessus : Le 17 novembre 2018, le vice-président américain Mike Pence (au premier rang, 3e en partant de la gauche) participe au dîner de gala de l’APEC. Si le président américain n’a pas souhaité se déplacer, son viceprésid­ent n’a pas hésité à s’y montrer très critique sur le projet chinois des nouvelles routes de la soie. À l’issue de ce sommet marqué par les fortes dissension­s commercial­es entre la Chine et les États-Unis, les 21 pays d’Asie et du Pacifique se sont quittés sans parvenir à élaborer une déclaratio­n commune de clôture – une première depuis 1993. (© AFP/Saeed Khan)
Photo ci-dessus : Le 17 novembre 2018, le vice-président américain Mike Pence (au premier rang, 3e en partant de la gauche) participe au dîner de gala de l’APEC. Si le président américain n’a pas souhaité se déplacer, son viceprésid­ent n’a pas hésité à s’y montrer très critique sur le projet chinois des nouvelles routes de la soie. À l’issue de ce sommet marqué par les fortes dissension­s commercial­es entre la Chine et les États-Unis, les 21 pays d’Asie et du Pacifique se sont quittés sans parvenir à élaborer une déclaratio­n commune de clôture – une première depuis 1993. (© AFP/Saeed Khan)
 ??  ?? Photo ci-dessous : Le 13 novembre 2018, le vice-président Mike Pence annonçait depuis Tokyo l’entrée en négociatio­n avec le Japon pour un accord de commerce bilatéral qui servira de « modèle » pour d’autres pays. Depuis des années, le Japon résistait à l’ouverture de négociatio­ns bilatérale­s avec les États
Unis, souhaitant privilégie­r un retour de Washington au sein du traité transpacif­ique. Mais Shinzo Abe a fini par céder aux pressions de Donald Trump, qui menaçait d’appliquer des tarifs douaniers sur les importatio­ns de voitures japonaises, à l’origine du « très gros déficit » commercial des États-Unis vis-à-vis de l’archipel nippon, régulièrem­ent critiqué par le président américain. (© White House/D. Myles Cullen)
Photo ci-dessous : Le 13 novembre 2018, le vice-président Mike Pence annonçait depuis Tokyo l’entrée en négociatio­n avec le Japon pour un accord de commerce bilatéral qui servira de « modèle » pour d’autres pays. Depuis des années, le Japon résistait à l’ouverture de négociatio­ns bilatérale­s avec les États Unis, souhaitant privilégie­r un retour de Washington au sein du traité transpacif­ique. Mais Shinzo Abe a fini par céder aux pressions de Donald Trump, qui menaçait d’appliquer des tarifs douaniers sur les importatio­ns de voitures japonaises, à l’origine du « très gros déficit » commercial des États-Unis vis-à-vis de l’archipel nippon, régulièrem­ent critiqué par le président américain. (© White House/D. Myles Cullen)
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Chine en mer de Chine du Sud menaçaient » la souveraine­té, la sécurité et l’existence économique des Philippine­s et que « toute attaque contre les forces, l’aviation ou la marine philippine­s en mer de Chine du Sud déclencher­ait des obligation­s de défense mutuelle ». Les États-Unis et les Philippine­s sont liés par un traité de défense mutuelle signé en 1951. (© DoD/Erwin Jacob V. Miciano)
Photo ci-contre : Le 1er novembre 2018, des soldats américains participen­t à un exercice militaire en mer des Philippine­s. En mars 2019, lors d’une visite à Manille, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré devant la presse que « les activités de la Chine en mer de Chine du Sud menaçaient » la souveraine­té, la sécurité et l’existence économique des Philippine­s et que « toute attaque contre les forces, l’aviation ou la marine philippine­s en mer de Chine du Sud déclencher­ait des obligation­s de défense mutuelle ». Les États-Unis et les Philippine­s sont liés par un traité de défense mutuelle signé en 1951. (© DoD/Erwin Jacob V. Miciano)
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