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Global Terrorism Index 2019 : Measuring the impact of terrorism

Institute for Economics & Peace, Sydney, novembre 2019, 100 p. Cette septième édition du Global Terrorism Index (GTI), produit par l’Institute for Economics and Peace (un think tank basé à Sydney en Australie, qui étudie plus largement les liens entre paix et développement durable) fournit un aperçu des principales tendances et caractéristiques du terrorisme au cours des cinquante dernières années, du début des années 1970 à la fin de 2018, en insistant particulièrement sur la période commençant en 2014 qui correspond au début de la chute de l’État islamique. Il s’appuie pour ce faire sur une base de données réalisée par une unité de l’Université du Maryland (États-Unis) qui contient plus de 170 000 incidents terroristes. Le rapport montre ainsi notamment que, si les morts provoquées par le terrorisme ont diminué de moitié au cours des quatre dernières années, le nombre de pays affectés augmente, ou encore que l’Afghanistan est désormais le pays le plus touché par le terrorisme, une position qui était occupée par l’Irak depuis 2004. Le rapport complet est téléchargeable gratuitement en ligne. http://visionofhumanity.org/

Les bases de données du SIPRI

Le SIPRI Yearbook, le rapport annuel du Stockholm international peace research institute (SIPRI), est mondialement connu comme la référence indépendante sur les questions d’armements, de désarmement et de sécurité internationale. Un résumé présentant les principaux enseignements de l’édition 2019 (parue en juin) – la cinquantième – est accessible ici [en anglais] : https://www.sipri.org/sites/default/files/2019-08/yb19_summary_eng_2.pdf . Il souligne notamment la poursuite de la modernisation des arsenaux nucléaires dans tous les États qui en détiennent, malgré une diminution globale du nombre d’ogives. Au-delà, le site du think tank suédois offre un accès libre à ses bases de données (sur les transferts d’armes, les contrôles d’armes légères, l’industrie de défense, les opérations de paix, les budgets étatiques de défense, etc.), ainsi qu’à un grand nombre de ses publications (livres, rapports, « fact sheets », analyses, etc.). https://www.sipri.org/

Le Conflict Barometer de l’HIIK

Avec la 27e édition de son « Conflict Barometer » (baromètre des conflits), le Heidelberg Institute for International Conflict Research (HIIK) poursuit sa série de rapports couvrant l’actualité des conflits politiques dans le monde. En 2018, trois conflits se sont transformés en guerres de haute intensité dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient : dans la péninsule du Sinaï égyptien, dans la région d’Afrin en Syrie et entre la Turquie et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Ailleurs, beaucoup de conflits se poursuivent avec la même intensité : en Syrie, au Yémen, en Afghanistan, en Libye, etc. Mais, comme les années précédentes, les crises intraétatiques violentes – comme au Vénézuéla ou au Nicaragua – continuent de représenter le type le plus commun de conflits. Incluant une analyse à l’échelle mondiale, plusieurs articles transversaux (e. g. « l’islamisme en ligne »), et un panorama exhaustif des conflits par région, l’intégralité du rapport de 193 pages est téléchargeable gratuitement depuis le site du think tank allemand. https://hiik.de/conflict-barometer/current-version/?lang=en