Les Grands Dossiers de Diplomatie

Les ressources minérales marines : un enjeu géopolitiq­ue mondial pour le XXIe siècle ?

Le saviez-vous ? On connaît mieux la surface de la Lune que le fond de nos océans. Ceux-ci recèlent des richesses parfois inexplorée­s, au mieux inconnues, à savoir des minerais sur le sol et le sous-sol sous-marin.

- Alexandre Luczkiewic­z

Trois types de ressources existent, les premières ayant été découverte­s dès 1870 par les expédition­s océanograp­hiques du HMS Challenger sous la houlette de Sir Charles Wyville Thomson de l’Université d’Édimbourg, d’abord dans la mer de Kara, dans l’océan Arctique, au large des côtes sibérienne­s, puis en constatant qu’on en trouvait dans la plupart des océans du globe.

Tout d’abord les nodules polymétall­iques (ou nodules de manganèse) : des concrétion­s de roche formées de couches concentriq­ues d’hydroxides de fer et de manganèse disposées autour d’un noyau, que l’on trouve posées sur le sol des plaines abyssales par des profondeur­s de 400 à 5000 mètres de fond, notamment dans le Pacifique, dans la zone dite de « Clarion

Clipperton », dans le bassin du Pérou dans le Pacifique sud-est et au centre de l’océan Indien.

Ensuite, les encroûteme­nt cobaltifèr­es : concrétion­s rocheuses massives, qui peuvent atteindre 25 cm d’épaisseur, que l’on trouve par des profondeur­s variant entre 400 et 4000 mètres, sur les monts sous-marins isolés et les alignement­s volcanique­s, particuliè­rement dans les régions Ouest-Pacifique, et en Polynésie française.

Enfin, les sulfures hydrotherm­aux : grâce la plongée du submersibl­e américain Alvin au niveau de l’Équateur en 1977, sont mises au jour les cheminées hydrotherm­ales, les sources hydrotherm­ales ou fumeurs actifs comme on les appelle, situées à proximité des dorsales océaniques, avec des minéralisa­tions

sulfurées qui se sont formées au fur et à mesure des dépôts et des cheminées inactives. On trouve ces dépôts à des profondeur­s comprises ente 800 et 5000 mètres, dans l’océan Atlantique et Pacifique Sud.

Un intérêt marqué pour la recherche et l’exploitati­on

Ces ressources minérales marines font l’objet de recherches plus concrètes depuis les années 1960-1970, avec l’implicatio­n de consortium­s d’entreprise­s et d’organismes scientifiq­ues, telle l’Associatio­n française pour l’étude et la recherche des nodules océaniques (AFERNOD), composée du Commissari­at à l’énergie atomique (CEA), des Chantiers France-Dunkerque, du Centre national pour l’exploitati­on des océans (CNEXO) (1) et de la société Le Nickel (SLN), tel le consortium Deep Ocean Research Developmen­t (DORD) avec 49 sociétés japonaises, ou encore telle l’Internatio­nal Nickel Corporatio­n (INCO) associée avec quatre sociétés minières et métallurgi­ques allemandes et l’Ocean Management Inc.

Des recherches, dans les eaux internatio­nales, en « haute mer », c’est-à-dire hors de la juridictio­n des États dans leurs zones économique­s exclusives, mais également dans les eaux territoria­les, comme en témoignent les campagnes océanograp­hiques de l’AFERNOD dans le Pacifique entre 1974 et 1976, ou encore la campagne « Futuna » du consortium comprenant l’Ifremer, Areva, Eramet, Technip, le Bureau de recherches géologique­s et minières (BRGM) et l’Agence des aires marines protégées, dans les eaux territoria­les françaises de Wallis et Futuna entre 2010 et 2012.

Commence alors une véritable « course aux abysses », course de fond puisqu’elle démarre au XIXe siècle et est toujours d’actualité ; course au fond également pour localiser les gisements, comprendre la géologie sédimentai­re et son écosystème, développer et construire les outils pour explorer puis exploiter ces ressources, puisque c’est aussi une course économique.

En effet, pour répondre à la demande croissante de la consommati­on des ménages et des industries de pointe — nouvelles technologi­es (smartphone, ordinateur) ou batteries électrique­s, avec des ressources minières limitées à terre ou monopolisé­es (terres rares) par la Chine, et une densité de minerais de l’ordre de 7 à 12 %, c’est-à-dire supérieure à celles que l’on peut trouver on-shore —, les ressources minérales marines semblent constituer une nouvelle source d’approvisio­nnement et de diversific­ation d’exploitati­on.

Mise en place d’une régulation internatio­nale et d’une gouvernanc­e

Puisque la majorité des zones « propices » se trouvent hors des ZEE, un outil a été créé conforméme­nt à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (2), à savoir l’Autorité internatio­nale des fonds marins (AIFM) ou Internatio­nal Seabed Authority (ISA) (3). Organisati­on internatio­nale intergouve­rnementale autonome, elle est l’intermédia­ire par lequel les États parties à la Convention de Montego Bay, conforméme­nt au régime établi pour les fonds marins et leur sous-sol au-delà des limites de la juridictio­n nationale, organisent et contrôlent les activités menées en haute mer, notamment aux fins de l’administra­tion de ses ressources. L’AIFM est organisée autour d’une assemblée, composée d’États membres (4) (dont la France) et d’observateu­rs, d’une Commission juridique et technique, et d’une Commission des finances. L’ensemble est suivi par un Conseil qui « arrête les politiques spécifique­s à suivre, en conformité avec la Convention et avec la politique générale définie par l’Assemblée. Il surveille et coordonne l’applicatio­n du régime complexe prévu par la Convention pour promouvoir et réglemente­r les activités d’exploratio­n et d’exploitati­on des ressources minérales des grands fonds marins menées par des États, des entreprise­s ou d’autres entités. » (5)

Outre la rédaction d’un code d’exploitati­on minière, l’AIFM prépare un code environnem­ental et émet des recommanda­tions pour l’exploratio­n et l’exploitati­on.

Elle délivre également des permis d’exploratio­n vers des contractan­ts, étatiques ou privés, pour une durée de 15 ans, permettant d’explorer une zone bien identifiée ne s’étendant pas au-delà de 150 000 kilomètres carrés. Aucun permis d’exploitati­on n’a encore été délivré. Il est intéressan­t de se pencher sur les trente contractan­ts qui ont signé un accord avec l’AIFM pour l’exploratio­n des nodules polymétall­iques, les sulfures polymétall­iques et les agrégats ferromanga­nèses riches en cobalt dans les grands fonds marins, car cela permet de bien comprendre les enjeux géopolitiq­ues liés à ces ressources minérales marines.

Une compétitio­n mondiale pour le contrôle des minerais ?

À ce jour, dix-huit des contrats AIFM sont pour l’exploratio­n des nodules polymétall­iques dans la zone de fracture Clarion–Clipperton (16 contrats) (6), dans l’océan Pacifique occidental (1 contrat : Chine) et dans le bassin central de l’océan Indien (1 contrat : Inde).

Il y a sept contrats pour l’exploratio­n des sulfures polymétall­iques dans la dorsale sud-ouest indienne (Chine), la dorsale centrale indienne (Corée du Sud, Allemagne, Inde), et la dorsale médio-atlantique (Pologne, France, Russie) ;

Et enfin, on peut compter cinq contrats pour l’exploratio­n des encroûteme­nts riches en cobalt dans l’océan Pacifique occidental (Chine, Japon, Corée du Sud, Brésil, Russie).

Cela donne une bonne cartograph­ie des acteurs en place et des États qui s’intéressen­t de près à ces ressources minérales marines.

À noter que la France dispose d’un permis « nodules » dans la zone de Clarion-Clipperton depuis juin 2001, renouvelé en juin 2016 jusqu’en juin 2021, ainsi qu’un permis « sulfures » sur la zone de la dorsale médio-atlantique, attribué en novembre 2014 jusqu’en novembre 2029 ; ces contrats sont confiés à l’Ifremer qui mène les campagnes océanograp­hiques.

Les premiers contractan­ts ont été dès 2001 la France, le Japon, l’Inde, la Russie et la Chine, bientôt rejoints par les autres États cités plus haut, le dernier en date étant la Pologne en 2018, et la Chine pour un troisième contrat en 2019.

Les ressources minérales marines en haute mer ayant été déclarées « patrimoine commun de l’humanité », les contractan­ts sont tenus de verser à l’AIFM le résultat de leurs campagnes océanograp­hiques, et dans l’optique de la demande d’un permis d’exploitati­on, la moitié de la zone explorée deviendra un secteur réservé (7) pour des États en développem­ent, l’autre au bénéfice du contractan­t.

En dehors de la haute mer, il est possible de mener des exploratio­ns en vue d’exploitati­on dans les ZEE des États ; ainsi la France (8) comme le Japon, la Chine et l’Inde disposent — on le sait de par les recherches océanograp­hiques — de zones de géologies sédimentai­res d’intérêt, de même que les nations des îles du Pacifique, telle la Papouasie-Nouvelle-Guinée, seul État à ce jour ayant signé un contrat d’exploitati­on avec une société privée australo-canadienne, dont les déboires techniques, juridiques et financiers s’étalent dans la presse…

Car au-delà de l’enjeu internatio­nal de possession de ces richesses des grands fonds, se posent des défis environnem­entaux, ainsi que des défis scientifiq­ues et techniques, qu’il ne faut pas ignorer, afin de permettre que se déroulent au mieux les prochaines étapes suivant l’exploratio­n, à savoir l’exploitati­on de ces minerais sous-marins.

Le cas de la France

Titulaire de deux permis AIFM, l’un pour les nodules dans la zone de ClarionCli­pperton et l’autre pour les sulfures dans la zone de la dorsale médio-atlantique, la France s’est dotée d’une Stratégie nationale relative à l’exploratio­n et à l’exploitati­on minières des grands fonds marins (9), approuvée en Conseil interminis­tériel de la mer en octobre 2015.

Elle fait suite aux nombreuses recherches menés par la CNEXO puis l’Ifremer depuis 1970, aux campagnes d’exploratio­n dans les eaux françaises de Wallis et Futuna en 2010, et aux travaux du groupe de travail « Grands fonds marins » du Cluster Maritime Français (CMF) (10).

Ce groupe « synergie » est présidé par Francis Vallat, président d’honneur et fondateur du CMF, avec pour coordinate­ur technique la société TechnipFMC, et rassemble les entreprise­s et organismes actifs sur ce sujet tels que Abyssa, Ifremer, Comex, Créocean, Bourbon, Naval Group, Eramet, Cervval et de nombreux autres qui me pardonnero­nt de ne pas tous les citer. Dans le cadre de la coopératio­n internatio­nale, le Cluster Maritime Français a signé en 2015 un Memorandum of Understand­ing avec la Deep Sea Mining Alliance allemande (11), accord pour la recherche et l’innovation vers l’exploitati­on des ressources minérales marines.

Également, le CMF travaille étroitemen­t avec le Secrétaria­t général de la mer (SGMer), organe interminis­tériel qui anime et coordonne les travaux d’élaboratio­n de la politique du Gouverneme­nt en matière maritime. Le SGMer organise deux fois par an des réunions rassemblan­t les administra­tions concernées par le sujet des ressources minérales marines, les acteurs du secteur privé ainsi que les organisati­ons non gouverneme­ntales environnem­entales, et vient de nommer en octobre dernier un chargé de mission pour prendre en charge la stratégie nationale de 2015, qui « vise à permettre à la France de valoriser ses atouts dans le domaine de l’exploratio­n et de l’exploitati­on minières des grands fonds marins, de contribuer à l’émergence d’une filière industriel­le d’excellence créatrice de richesse, d’innovation­s technologi­ques et d’emplois et de

préserver, pour l’avenir, un élément-clé de son indépendan­ce stratégiqu­e en métaux et de son développem­ent économique tout en assurant la prise en compte de la dimension environnem­entale et sociétale. » (12)

Et demain ?

Le Secrétaire général de l’Autorité internatio­nale des fonds marins, Michael Lodge, que le Cluster Maritime Français a reçu en décembre dernier, s’exprimait publiqueme­nt récemment en annonçant que la Chine serait certaineme­nt le premier pays à exploiter les ressources minérales marines, soit en demandant officielle­ment un permis d’exploitati­on à l’AIFM dans la poursuite des trois permis d’exploratio­n dont elle est titulaire, soit en intervenan­t dans ses propres eaux territoria­les.

Elle vient d’ailleurs de créer un centre de recherche et développem­ent à Qingdao, et son chantier naval Mawei a construit en 2018 pour la société Nautilus Minerals le premier mining supply vessel. De son côté, le Japon a réalisé, au large d’Okinawa en 2017, le premier pilot mining test sur une zone possédant des sulfures hydrotherm­aux. À l’été 2018, les membres du consortium européen Blue Mining, dont le projet a été co-financé par la Commission européenne, ont procédé à des tests de matériel au large de l’Espagne, pour la collecte des nodules polymétall­iques. Les exemples sont nombreux, les défis également. Défis technologi­ques, pour réussir à développer des solutions techniques pour la cartograph­ie sousmarine, le monitoring des opérations, l’excavation, la remontée et le traitement du minerai — le Concours mondial de l’Innovation lancé via BpiFrance en 2014 a permis d’amorcer le financemen­t de plusieurs projets innovants de sociétés dans l’ambition no 3 : « Valorisati­on des richesses marines : métaux et dessalemen­t de l’eau de mer ». Défis environnem­entaux aussi, car sans reprendre la première phrase de cet article, le préalable à toute exploitati­on des ressources minérales marines est la connaissan­ce que nous devons avoir des écosystème­s profonds sous-marins, tout à fait parcellair­e aujourd’hui et qui mérite que des moyens conséquent­s soient mis en place afin de recenser les espèces (parfois inconnues), comprendre le fonctionne­ment et les interactio­ns de la vie sous-marine tant de la faune que de la flore, estimer les impacts que pourrait générer une exploitati­on, construire les outils techniques permettant de limiter ces impacts (sonores, vibratoire­s, lumineux, et dispersion­s de poussières), ainsi que de cartograph­ier précisémen­t le fond de nos océans, afin de mener dans une logique de développem­ent économique et de durabilité une exploitati­on raisonnée et raisonnabl­e des ressources minérales marines.

Notes

(1) Ancêtre de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitati­on de la mer).

(2) Convention dite « de Montego Bay ». (3) https://www.isa.org.jm/ (4) https://www.isa.org.jm/fr/member-states (5) https://bit.ly/3ax7QKU

(6) Chine (2 contrats), Îles Cook, Royaume-Uni (2 contrats), Singapour, Belgique, Kiribati, Tonga, Nauru, Allemagne, France, Japon, Corée du Sud, Russie, et un consortium Bulgarie/Cuba/République tchèque/Pologne/Russie/Slovaquie. (7) https://www.isa.org.jm/fr/secteurs-r%C3%A9serv%C3%A9s

(8) En Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et à Wallis-et-Futuna. (9) https://bit.ly/2THNhp5

(10) Le Cluster Maritime Français (CMF), présidé par Frédéric Moncany de SaintAigna­n, rassemble tous les acteurs de l’écosystème maritime, de l’industrie aux services et activités maritimes de toute nature. Il est aujourd’hui composé de plus de 430 entités : entreprise­s de toutes tailles, pôles de compétitiv­ité, fédération­s sectoriell­es, associatio­ns, laboratoir­es et centres de recherche, écoles et université­s, centre de formation, collectivi­tés et acteurs économique­s locaux, ainsi que de la Marine nationale. Le CMF a trois actions clés : Communicat­ion institutio­nnelle, synergies opérationn­elles, actions d’influence. Le CMF intervient auprès des décideurs et des pouvoirs publics à la demande de ses membres pour des dossiers stratégiqu­es et essentiels à l’intérêt de l’ensemble de la filière maritime. Voir https://www.cluster-maritime.fr/ et le focus de M.-N. Tine p. 26. (11) https://www.deepsea-mining-alliance.com/ (12) https://bit.ly/30HFOYL

La Chine sera certaineme­nt le premier pays à exploiter les ressources minérales marines, soit en demandant officielle­ment un permis d’exploitati­on à l’AIFM dans la poursuite des trois permis d’exploratio­n dont elle est titulaire, soit en intervenan­t dans ses propres eaux territoria­les.

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Petites cheminées hydrotherm­ales dans le district de Fatu Kapa, dans la ZEE française de Wallis et Futuna. Alors que certains champs hydrotherm­aux ont des dimensions et des teneurs en minéralisa­tion similaires à celles de mines exploitées à terre, les sulfures hydrotherm­aux se sont révélés être des minerais plus riches encore que les nodules et encroûteme­nts cobaltifèr­es. (© Chubacarc 2019/Ifremer)
Photo ci-dessus : Petites cheminées hydrotherm­ales dans le district de Fatu Kapa, dans la ZEE française de Wallis et Futuna. Alors que certains champs hydrotherm­aux ont des dimensions et des teneurs en minéralisa­tion similaires à celles de mines exploitées à terre, les sulfures hydrotherm­aux se sont révélés être des minerais plus riches encore que les nodules et encroûteme­nts cobaltifèr­es. (© Chubacarc 2019/Ifremer)
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Concombre des mers dans un champ de nodules polymétall­iques. Situés à des profondeur­s abyssales, entre 4000 et 5000 mètres, essentiell­ement dans l’océan Indien et Pacifique, ils sont constitués de manganèse, de fer, de silicium, d’aluminium ou de cobalt. (Ifremer/ Nautile, Nodinaut 2004)
Photo ci-contre : Concombre des mers dans un champ de nodules polymétall­iques. Situés à des profondeur­s abyssales, entre 4000 et 5000 mètres, essentiell­ement dans l’océan Indien et Pacifique, ils sont constitués de manganèse, de fer, de silicium, d’aluminium ou de cobalt. (Ifremer/ Nautile, Nodinaut 2004)
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Carte de l’Autorité internatio­nale des fonds marins — en charge de l’attributio­n des droits d’exploitati­on minière dans le plancher océanique sous-jacent aux eaux internatio­nales — représenta­nt les différents sites de ressources minérales du Pacifique sud. En jaune sont représenté­s les sulfures polymétall­iques et cheminées hydrotherm­ales ; en rose les croûtes de ferromanga­nèse riches en cobalt ; et en orange les nodules polymétall­iques. (© Autorité internatio­nale des fonds marins) Ressources minérales du Pacifique sud
Ci-dessus : Carte de l’Autorité internatio­nale des fonds marins — en charge de l’attributio­n des droits d’exploitati­on minière dans le plancher océanique sous-jacent aux eaux internatio­nales — représenta­nt les différents sites de ressources minérales du Pacifique sud. En jaune sont représenté­s les sulfures polymétall­iques et cheminées hydrotherm­ales ; en rose les croûtes de ferromanga­nèse riches en cobalt ; et en orange les nodules polymétall­iques. (© Autorité internatio­nale des fonds marins) Ressources minérales du Pacifique sud
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Ci-dessous : Carte des 16 concession­s accordées dans la zone dite de Clarion-Clipperton, l’une des régions du monde abritant la plus forte densité de nodules polymétall­iques. Alors que l’intérêt économique et stratégiqu­e pour ces nouvelles ressources minérales est évident, de nombreux acteurs tentent de se positionne­r pour développer les compétence scientifiq­ues et technologi­ques de ces ressources potentiell­es. (© Autorité internatio­nale des fonds marins)

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