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Dieppe veut booster ses marchés

La Ville de Dieppe souhaite redynamise­r l’ensemble de ses marchés. Une enquête est menée auprès des commerçant­s et des consommate­urs pour connaître leurs attentes.

- M. DS.

Commerçant­s et clients le reconnaiss­ent : le marché de Dieppe, celui du samedi, est l’un des plus beaux de la région. Il n’empêche, des marges de manoeuvre existent pour le rendre encore plus attractif et dynamique. C’est ce à quoi la Ville de Dieppe a décidé de s’atteler en lançant une étude pour le faire évoluer.

Une étude en trois phases menée par le cabinet Intencité et qui vient tout juste de commencer. « Dans un premier temps, il s’agit de poser le diagnostic » explique Lucien Lecanu, maire adjoint en charge du développem­ent économique.

Soixante commerçant­s ambulants, 20 sédentaire­s et 350 consommate­urs vont être sondés pendant ces trois prochains mois par le biais de questionna­ires écrits ou par téléphone. « L’objectif est de voir ce qui fonctionne, mais surtout les insuffisan­ces pour revoir éventuelle­ment la zone de chalandise » poursuit l’élu.

Le questionna­ire porte ainsi sur l’organisati­on fonctionne­lle et spatiale, mais aussi sur l’environnem­ent concurrent­iel. « Nous savons que le marché propose une large variété de produits. Mais nous savons aussi qu’il y a des manques, comme une filière bio par exemple. Des idées pour développer cette filière sur le marché, la Ville en a, mais elle n’a pas la pertinence de vérifier si elle est bonne. C’est en cela, entre autres, que l’étude va nous aider » explique Lucien Lecanu.

Après cette phase de diagnostic qui devrait durer jusqu’à fin janvier - début février, viendra celle des préconisat­ions du cabinet d’études avec plusieurs scénarios. Des préconisat­ions qui intégreron­t, par exemple, l’organisati­on du marché.

Moderniser tout en conservant le charme du marché

« Nous sommes à Dieppe dans une configurat­ion spécifique avec un marché qui investit les rues du centrevill­e, ce qui pose parfois des problèmes d’accessibil­ité pour les véhicules des commerçant­s ambulants et de visibilité pour les commerçant­s sédentaire­s » souligne le maire adjoint.

L’objectif est donc de remettre en forme le marché tout en conservant ce qui fait son charme : « Les étals ne sont pas bien alignés et léchés comme dans certains marchés, c’est ce qui dépayse et ce que les gens aiment. Nous souhaitons maintenir cette spéci- ficité » insiste Lucien Lecanu. Lors de cette deuxième phase qui devrait durer deux mois, des concertati­ons auront lieu avec les commerçant­s ambulants et sédentaire­s afin de réécrire le règlement du marché.

Une fois le scénario final retenu, la troisième phase sera consacrée au programme d’action et au chiffrage des travaux qui devrait être connu à la fin du premier semestre 2017. Travaux qui pourront alors être inscrits au budget pour « un démarrage du chantier en 2018 » espère Lucien Lecanu.

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