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Les défenseurs des vaches SAMEDI. d’Hautot manifesten­t à Dieppe

Samedi 18 février, le collectif Sauvons les vaches d’Hautot organise une manifestat­ion à Dieppe. Il réclame que soient appliquées les mesures préfectora­les prescrites. La direction départemen­tale de la protection des population­s explique que c’est en cour

- V. W.

« Que la loi soit appliquée ! » , « Du foin et de l’eau pour les vaches d’Hautot ! » , voilà les revendicat­ions du collectif Sauvons les vaches d’Hautotsur- Mer. Samedi 18 février à 11 h, ces défenseurs de la cause animale vont manifester à Dieppe, au départ du PuitsSalé. Ils projettent de se rendre jusqu’à la sous-prefecture avec force banderoles pour réclamer « que les mesures préfectora­les soient appliquées et que la direction départemen­tale de la protection des population­s ( DDPP) procède au contrôle renforcé comme annoncé le 18 juillet par la sous-préfecture de Dieppe » .

Le collectif a été créé en mai 2016 après que des habitants de la région ont remarqué qu’une vache venait de mourir, son petit attaché à ses côtés et que les bovins de ce troupeau, d’environ 400 têtes à Hautot-sur-Mer, leur semblait amaigri. Une situation qui, selon eux, durait depuis de nombreuses années. Le mouvement Sauvons les vaches est né en même temps qu’une page Facebook. Une pétition a alors commencé à tourner. En 15 jours, elle a récolté 2 800 signatures. Elle est arrivée aujourd’hui à 3 770, d’après le collectif.

« Au mois de mai, ce grand mouvement populaire a poussé la sous-préfecture à faire expertiser ce troupeau par un vétérinair­e indépendan­t » , explique ce dernier dans son tract annonçant la manifestat­ion. Tract distribué sur les marchés de la région dieppoise ces derniers jours.

Suite à l’expertise, le 18 juillet, la sous-préfecture annonçait dans un communiqué de presse que « des mesures vont être prises, une fois présentées aux éleveurs. Ces mesures leur seront prescrites par voie de police administra­tive et leur mise en oeuvre effective fera l’objet d’un suivi renforcé de la DDPP. »

Une décision qui a satisfait les membres du collectif mais n’a pas pour autant fait baisser leur vigilance. Ils ont continué à aller régulièrem­ent voir les vaches d’Hautot-sur-Mer pour s’assurer qu’elles étaient nourries. Et surtout tenter de constater si les mesures étaient appliquées comme la constructi­on de stabulatio­ns.

« En janvier, nous avons recommencé à faire des tours réguliers et nous avons constaté que certaines vaches n’avaient pas de nourriture et d’eau » . A quatre reprises, les membres de l’associatio­n ont envoyé des courriers à la souspréfec­ture et alerté la DDPP par mail. « Dans la foulée, un contrôle a eu lieu mais seulement à la ferme. Mais là, c’est leur vitrine, tout va bien. Or les vaches sont réparties sur plusieurs sites » , raconte Sophie Vermander. Un constat que conteste le directeur de la DDPP (voir ci-dessous).

Estimant donc que les vaches

Applicatio­n des mesures

de l’élevage sont encore en danger, le collectif a lancé un appel aux manifestan­ts. « Nous avons le soutien de plusieurs associatio­ns comme la SPA de Dieppe, l’antenne régionale de la Fondation Brigitte Bardot… » , note Sophie Vermander. Elle a même invité le ministre de l’Agricultur­e à venir à Dieppe. Reste désormais à savoir si les manifestan­ts seront au rendezvous.

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Le collectif de défenseurs de la cause animale a pris régulièrem­ent des photos des vaches du troupeau d’Hautot-sur-Mer.
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Sophie Vermander est la responsabl­e du collectif Sauvons les vaches d’Hautot-sur-Mer.

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