« Le but n’est pas d’atteindre 5 000 habitants »
Le public était au rendez-vous de la deuxième réunion d’élaboration du plan local d’urbanisme d’Arques-la-Bataille. L’étude du cabinet d’architecture en charge du dossier relève le besoin de 250 nouveaux logements d’ici dix ans.
Deuxième rendez-vous avec le public pour présenter l’élaboration du PLU, le plan local d’urbanisation d’Arques-la-Bataille. Après l’étape de diagnostic, le cabinet d’architecture Perspectives a présenté les projets d’urbanisme pour la commune. Si le premier débat avait réuni peu de personnes, pour ce deuxième volet, la salle de la mairie a fait le plein.
Un besoin de 250 logements
« Le but n’est pas d’atteindre 5 000 habitants, mais de se stabiliser entre 2 700 et
3 000 personnes » souligne Guy Sénécal, le maire, en préambule de la présentation. Arques fait plutôt office de bon élève dans l’Agglo avec sa politique de constructions et peut se prévaloir d’être une des rares communes à voir sa démographie à la hausse.
Pour autant, construire à Arques n’est pas simple ! Natura 2 000, zone humide, plan de prévention du risque d’inondation, protection des zones humides et des terres agricoles ou prévention sur les dangers des cavités souterraines, les décrets, contraintes et amendements ne laissent guère de place pour se développer. Pour maintenir sa population et ses différents services, commerces et écoles, l’étude du cabinet Perspectives relève le besoin de 250 logements à bâtir sur les dix prochaines années. L’évolution sociétale et de l’emploi soulève également la nécessité d’équipements médicaux, de crèches ainsi que d’un espace culturel.
Il faut « préserver le patrimoine et l’environnement, et les transmettre aux générations futures » précise l’une des clauses du PLU. Mais ce dernier doit aussi tenir compte de l’impact industriel et de la création d’emplois.
Difficultés de stationnement
Quatre zones distinctes ont été dévoilées au public pour présenter le futur zonage du dispositif : urbaines, à urbaniser, agricoles et naturelles. Sur les zones constructibles, une réflexion est en cours sur l’aménagement près du stade du Pré-Saint-Etienne, des Hauts- d’Archelles, de la réhabilitation du site Regma et du secteur de l’ancienne gare. Le maire insiste sur le fait que si « le PLU offre des ouvertures et rend possible les projets, cela
ne veut pas dire qu’ils seront
réalisés » . Quelques échanges ont eu lieu avec le public, notamment des questions relatives à la difficulté de stationnement et à la circulation. Problèmes qui devront être intégrés à tous les projets immobiliers sous peine de paralysie du centre bourg. Là aussi, c’est de la compétence du futur PLU qui doit projeter tous les besoins d’infrastructures.
Une enquête publique va en- suite prendre le relais pour que chaque habitant puisse s’exprimer. Puis le conseil municipal statuera et remettra le dossier au sous-préfet.