« Faire ensemble : la vocation de la Maison Jacques-Prévert »
La Maison Jacques-Prévert est revenu sur le bilan de son année 2016 lors de son assemblée générale. Elle a évoqué aussi l’avenir avec pour objectif premier : tisser du lien social pour que les habitants soient fiers de leur quartier.
La MJP, la Maison JacquesPrévert, à Dieppe, va souffler ses 40 bougies. Cette année 2017 est aussi celle du renouvellement de ses agréments auprès de ses partenaires. Rencontre avec son directeur Grégory Celo à l’occasion de l’assemblée générale pour l’année 2016. L’année 2015 avait été un peu compliquée financièrement. Qu’en est-il pour 2016 ?
La MJP se porte un peu mieux puisqu’elle a atteint en 2016 l’équilibre budgétaire. Toutefois, sa situation financière reste fragile malgré le soutien de ses partenaires. Nos moyens diminuent alors que les besoins dans les quartiers sont de plus en plus importants. Dans ces conditions, mener à bien toutes les missions devient compliqué. Mais cela n’empêche pas d’avancer : il nous faut prioriser les actions et rester vigilants pour maintenir l’équilibre en 2017. Une année 2017 riche en événements…
Oui. D’abord en direction du public : cette année, la MJP fête ses 40 ans et pour accompagner cet anniversaire, nous avons mis sur pied plusieurs animations tout au long de l’année dont le premier festival de graffiti que nous sommes heureux de soutenir et l’animation Fête du bruit dans ma cité, dans le quartier des Bruyères [ils ont eu lieu le week-end dernier]. Ces prochains mois vont être ponctués ainsi de micro-événements qui vont monter en puissance jusqu’à la date anniversaire.
Ensuite, en direction de nos partenaires. Nous devons renouveler notre convention d’objectifs avec la Ville de Dieppe pour les quatre prochaines années ainsi que notre agrément de centre social. Pour ce dernier, nous y travaillons depuis le mois de mars avec la définition de grands axes. Et quels sont ces grands axes ?
Nous nous sommes recentrés sur le lien social, c’est la vocation première de la MJP dans les valeurs qu’elle défend, celles de l’éducation populaire. Tout au long de l’année, les actions menées ont donc pour objectif de tisser du lien social, à l’exemple du Cabaret des soupes qui a été un joli succès : plus de 150 habitants des Bruyères ont partagé cet hiver un beau moment de convivialité autour d’une soupe. Et puis, il y a aussi dans nos actions la question de la mobilisation et de la mise en mouvement : nous demandons aux familles comme aux jeunes de s’impliquer. Et ça marche ?
Oui. L’an dernier par exemple, 15 jeunes ont préparé leur séjour d’été. Ils ont organisé une vente de galettes des rois, une fête du jeu, etc. pour récolter des fonds. Leur projet a par ailleurs été lauréat du dispositif national Génération camp colo et il a reçu à ce titre une subvention du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Les jeunes ont ainsi pu partir cinq jours pour découvrir en kayak et en paddle les plages du débarquement dans la Manche. Quels sont les enjeux pour 2017 ?
Il y en a plusieurs. Mais nous serons très sensibles à développer l’accompagnement à l’usage du numérique, toujours avec l’objectif de tisser du lien social et du faire ensemble.