Il galère pour obtenir son certificat
Après avoir conclu la transaction d’une moto à la fin du mois de juin, un Dieppois de 47 ans se bat pour obtenir son certificat de cession. Sans succès jusqu’ici.
Vendeur d’une moto 125 cm3 le 27 juin dernier, un Dieppois de 47 ans se démène sans succès depuis plus d’un mois pour en obtenir le certificat de cession. « Si l’acheteur commet une infraction, je devrais moi-même réaliser les démarches pour prouver mon innocence ! » , explique-t-il. Une situation qui le préoccupe, alors qu’un mois plus tôt, il avait réalisé une opération similaire sans souci : « J’ai vendu un autre véhicule en mai, et après avoir entré les renseignements requis sur le site internent consacré [ celui de l’ANTS, agence nationale des titres sécurisés], un code permettant d’acter la vente m’avait rapidement été adressé par voie postale. » Cette fois, pas de code. « J’ai réitéré la demande cinq fois et rien ne m’est parvenu ! »
Selon lui, ces embûches sont liées à la récente dématérialisation des services administratifs gérant ces demandes : « Avant, il suffisait de déposer les justificatifs en sous-préfecture. Aujourd’hui, il faut passer par un service internet et en cas de problème, il est très difficile de trouver un interlocuteur. » Après une semaine d’attente de son code, le quadragénaire appelle en effet la sous-préfecture de Dieppe, qui lui explique qu’il doit s’adresser à l’ANTS. « Le numéro est surtaxé six centimes la minute, et mes deux premières tentatives se sont soldées par une coupure après quinze minutes de musique d’attente, soupiret-il. La troisième fois, j’ai eu une personne qui m’a dit de m’adresser à la préfecture… » Il s’exécute, sans plus de succès : « J’ai appelé à plusieurs reprises, on m’a répété que cela relevait de l’ANTS… »
Excédé mais persévérant, il se tourne vers le ministère de l’Intérieur, qui lui stipule que « la préfecture aurait dû prendre son dossier » . Toujours sans nouvelles à ce jour, il a, en attendant, adressé par mail une copie de ses démarches aux différents protagonistes, « pour prouver sa bonne foi en cas de souci » .