La Providence souffle ses 30 bougies aux Vertus
Trente ans après avoir quitté la rue du Faubourg-de-la-Barre pour monter aux Vertus, anciens et actuels élèves et professeurs de La Providence mettent les petits plats dans les grands pour fêter l’événement.
Retour aux années collège – lycée ! Certains souvenirs vont ressurgir ce vendredi 8 décembre à La Providence où les anciens élèves, professeurs et éducateurs sont invités à venir fêter les 30 ans de l’implantation de l’établissement privé sur le site des Vertus, à Saint-Aubinsur-Scie, aux côtés des élèves et professeurs actuels.
« Il s’agit d’une opportunité pour faire le lien entre hier et demain, entre l’héritage du passé et la projection vers l’avenir » , explique le chef d’établissement Christophe Robuchon-Lee. Au programme de cette grande fête : une messe solennelle présidée par Mgr Lebrun, archevêque de Rouen, un apéritif dînatoire et un spectacle préparé par les professeurs et les élèves.
Saut dans l’inconnu
Retour en 1987 : le collègelycée privé La Providence abandonne le 68 rue du Faubourgde-la-Barre, aujourd’hui devenu Les Jardins de la Providence, une résidence privée. Trop exigus, les locaux du centre-ville de Dieppe ne sont plus aux normes, il faut déménager.
Le choix du chef d’établissement de l’époque, Eugène Bulteau, se porte sur le site des Vertus, vierge de toute construc- tion, sur les hauteurs de Dieppe. Un terrain est acheté. « C’était le saut dans l’inconnu, se remémore Daniel Lesueur, alors professeur de mathématiques. Il n’y avait que des champs ! La rue de La Providence a été la toute première rue de la zone d’activités des Vertus » .
C’est l’architecte rouennais Jacques Robine qui conçoit les plans du nouvel établissement en étroite concertation avec l’équipe enseignante. Les élèves du primaire restent pour leur part dans les locaux de l’école Saint-Rémy au 52 rue du Faubourg- de- la- Barre jusqu’en 1999, année où ils rejoignent à leur tour l’ensemble scolaire des Vertus.
Onzième permis de construire
Aujourd’hui, La Providence compte 1 107 élèves pour une cinquantaine de professeurs et autant de salariés de l’établissement : personnel administratif et technique… En trente ans, les effectifs ont doublé et La Providence a dû s’adapter et optimiser l’espace disponible.
« Nous en sommes à notre onzième permis de construire, détaille Christophe RobuchonLee. Une extension de 480 m2 est en cours de finalisation pour que les lycéens bénéficient d’un nouveau restaurant scolaire » .
Ces mêmes lycéens profiteront aussi d’une nouvelle cour avec arbres et mobilier à compter du troisième trimestre. Le but étant de différencier le cycle terminal du reste de l’établisse- ment afin de préparer au mieux les élèves à la vie étudiante.
De nombreux autres projets sont dans les tuyaux : un pôle scientifique avec des laboratoires pour les cours de sciences et une nouvelle salle polyvalente verront le jour à échéance 2022. Un pôle culturel est en cours de réalisation autour du CDI passé récemment d’une à quatre salles, dont une dédiée à l’informatique et une salle de projection. S’y ajoutera bientôt un pôle d’apprentissage linguistique.
Pour autant, « nous ne sommes pas en recherche d’effectifs, insiste Christophe Robuchon-Lee. Notre objectif est de travailler sur la valeur ajoutée, d’accompagner chacun de nos élèves dans le goût de l’effort, le goût d’apprendre, le sens de la persévérance et des responsabilités » .
Un projet éducatif qui porte ses fruits : en 2017, le taux de réussite au Bac était de 100 % toutes filières confondues, celui du Brevet de 99 %.