Plan d’urbanisme validé, projets débloqués
Dernier conseil municipal de l’année avec à l’ordre du jour l’approbation du plan local d’urbanisme. Après quatre années d’études et d’enquête publique, Arques-la-Bataille peut projeter son aménagement de territoire sur dix ans.
Pour l’ultime conseil de l’année, le 18 décembre dernier, le maire Guy Sénécal et les élus arquais ont statué sur la mise en place du PLU, le plan local d’urbanisation. Les élus ont voté à l’unanimité l’approbation de ce document d’urbanisme au sujet duquel la première délibération datait du 4 novembre 2013. « C’est un très bon document, s’est satisfait Philippe Gautrot, maire adjoint. Cela a pris quatre ans, mais pour un tel dossier, c’est peu de temps ! »
Un engagement sur dix ans
Il est vrai que monter à bien un PLU, qui engage la commune pour dix ans minimum, n’est pas une mince affaire pour un bourg comme Arques-la-Bataille. Mais le dispositif s’avère incontournable si la commune veut garder un oeil décisionnaire sur ses programmes d’urbanisation.
À plus forte raison, quand la commune est impactée par toutes les normes environnementales « et lorsqu’on extrait les zones agricoles et non constructibles, il vous reste une peau de chagrin » , témoigne le maire. Sans oublier les « dents creuses », inaliénables à chaque commune.
Arques a pourtant misé sur une extension de l’offre de logements pour continuer à se développer et pouvoir maintenir services et écoles : « Nous visons 1 % d’augmentation de la population » précisent les élus.
Construction de logements
Plusieurs possibilités d’aménagement se dégagent du PLU, dont deux plus conséquentes. Les Hauts d’Archelles, à la sortie d’Arques sur la route de SaintAubin- le- Cauf, permettraient la réalisation de 33 logements avec des parcelles de terrain en accession à la propriété.
L’autre idée retenue serait l’aménagement d’une partie de l’ancien site Regma. « Cent cinquante logements pourraient y voir le jour sur dix ans, soit 15 par an, ce n’est pas extraordinaire » , maintient Guy Sénécal. « Notre PLU a été très difficile à réaliser, avec peu d’espaces constructibles. Nous ne pouvons faire ici que du vertical, pas de l’horizontal » , ajoute-t-il. Des R + 1, voir R + 2 pourraient donc s’implanter dans le paysage arquais.
Bientôt une nouvelle salle des fêtes ?
Par ailleurs, la validation de ce document pourrait également permettre de ressortir des cartons des projets de nouvelles infrastructures, telles qu’une salle des fêtes. Un réel besoin existe sur la commune, la salle de l’EGT étant devenue obsolète et pas assez polyvalente pour l’accueil de spectacles ou de grandes réceptions.
Mais plutôt qu’une construction, la réhabilitation d’un bâtiment du site Regma est privilégiée, pour accompagner le second souffle que retrouve ce site.
Afin de garder la main sur son développement urbain, la commune s’est également arrogé un « droit de préemption sur les zones urbaines et à urbaniser » .