L’aménagement des abords de la Scie se poursuit
Mi-décembre, l’Association syndicale autorisée, regroupant les propriétaires des abords de la Scie, s’est réunie en assemblée générale. Plusieurs aménagements sont prévus en 2018, tandis que la collecte de queues de rats musqués et de ragondins se poursui
L’assemblée générale de l’Asa, l’Association syndicale autorisée regroupant les propriétaires des abords de la rivière la Scie, s’est tenue mi-décembre à la salle des fêtes de Longueville. De nombreux riverains ont répondu à la convocation de la présidente Clotilde Marchand.
Après la reconduction des mandats de membres du bureau arrivés à échéance, de la lecture du bilan financier et du budget, la présidente propose à Simon Bérenger, technicien de rivière, de faire le point sur les travaux réalisés dans l’année 2017.
Suppression d’un barrage
Les plus importants ont été consacrés à l’entretien du cours d’eau, la mise en place de clôtures et abreuvoirs, le suivi des études et le montage de dossiers réglementaires. Le technicien a ensuite évoqué les projets de 2018 : la poursuite de la restauration de la continuité écologique au moulin des prés, au moulin de la coopérative agricole de Sauqueville, à celui de la linerie à Crosville, sans oublier la restauration de deux berges à Saint-Denis-sur-Scie et la suppression d’un barrage à Longueville.
La présidente a rappelé les conséquences du déficit pluviométrique du printemps dernier et a attiré l’attention sur le dépérissement des aulnes, ses conséquences, comment diagnostiquer et suivre la progression de leur maladie et comment la gérer.
Clotilde Marchand a évoqué également le transfert de la Gemapi, la Gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations aux EPCI, les établissements publics de coopération intercommunale : communautés de communes, communautés d’agglomération, communautés urbaines et métropoles.
Pour autant, les collectivités peuvent se regrouper afin d’exercer cette compétence à l’échelle des bassins. La loi prévoit la possibilité de confier cette compétence à des syndicats mixtes de rivières classiques, tels qu’il en existe aujourd’hui sur de nombreux bassins versants. Les communes ou les EPCI qui exercent la compétence Gemapi pourront instituer une taxe.
Espèces invasives
Clotilde Marchand est revenue enfin sur les espèces invasives qui fréquentent nos rivières. Concernant la renouée du Japon, « nous allons mettre en place un éco-pâturage test en partenariat avec la commune de Longueville-sur-Scie et la SNCF » , explique-t-elle.
Quant à la collecte de queues de rats musqués et de ragondins – à ne pas confondre avec les campagnols amphibies, plus petits et classés vulnérables sur la liste mondiale des espèces menacées –, elle se poursuit et est payée 1 € la queue.