La passerelle construite sur une durée contrainte
Concernant la passerelle provisoire, Ports de Normandie rappelle que l’ouvrage a été mis en service le 24 janvier, après avoir été conçu, préfabriqué et installé sur une durée extrêmement contrainte.
Elle devait répondre aux critères suivants : son poids et ses fondations devaient impérativement être compatibles avec les caractéristiques du quai ; la manoeuvre ne devait pas générer de nuisance sonore pour les riverains ; la passerelle devait être accessible à tous les publics, en totale sécurité.
« L’équipement proposé par Eiffage répond à l’ensemble de ces exigences – il convient de souligner à quel point il s’agit là d’un prototype, véritable opération au sein de l’opération. Le coût pour Ports de Normandie – 1,5 million d’euros – atteste de la complexité de ce chantier », explique Ports de Normandie.
En près de trois mois, la passerelle a connu deux pannes. « Ce sera toujours trop aux yeux des usagers, mais pour un ouvrage de ce type en phase de rodage, avec les contraintes énumérées précédemment, ça n’a rien ni d’étonnant, ni d’inquiétant sur la fiabilité de l’ouvrage », explique Ports de Normandie.
La première panne, intervenue le 1er mars, était due à la défaillance du moteur électrique. « L’incident a été réparé au plus vite – en trois jours et demi – et Eiffage, propriétaire et exploitant de cet ouvrage, dispose désormais en permanence d’un moteur de secours », souligne le maître d’ouvrage.
Quant à la seconde, intervenue la semaine dernière, elle a également permis de mettre en place des mesures correctives pour éviter qu’elle ne se reproduise.
Ports de Normandie présente ainsi « ses excuses à tous les piétons et cyclistes qui ont subi des retards du fait de ces incidents et les assure de sa très grande vigilance vis-à-vis du fonctionnement de la passerelle. Ils sont invités à recourir à l’application Citykomi pour bénéficier de la meilleure information possible ».