Le phénomène des ventes de colis perdus débarque ce week-end
« C’est l’occasion de dénicher la perle rare. Et peutêtre, pour pas cher en plus », lance Sarah Rech, auto-entrepreneuse basée dans la région Île-de-France. Outre les chariots mystères (lire ci-dessus), les commerçants rusent de nouvelles méthodes pour vendre des produits. Ces derniers temps, une tendance explose dans toute la France : la vente de colis mystères. Il s’agit de colis… perdus.
Avec la loi relative à l’antigaspillage, même si les colis n’ont pas trouvé leur point de chute initial, « s’ils ne sont pas réclamés, ils ne peuvent plus être détruits par les plateformes de logistique», explique Constant Rech, qui collabore avec sa fille. Tous les deux rachètent depuis environ un an ces colis aux plateformes afin de les revendre aux particuliers.
Dans les plus grandes villes de France, ce type d’initiative a déjà vu le jour à de multiples reprises, suscitant de vives réactions et attirant du monde. Vendredi 26 et samedi 27 avril, les
Dieppois et habitants des alentours vont aller à la pêche aux bonnes affaires dans le cadre d’une vente à l’aveugle, organisée dans l’hôtel Ibis de Dieppe.
Un prix au poids
De 10 h à 19 h, il sera donc possible d’acheter à l’aveugle un colis. Ce type de vente se base « sur le principe d’une pochette-surprise », rappelle la co-organisatrice de l’événement.
À l’image de certaines friperies, le client paie en fonction du poids du colis : 3 € les 100 grammes, 30 € le kilogramme. «Il y aura de tout, assure l’auto-entrepreneuse. Il faut donc avoir le nez fin et surtout une bonne part de chance pour faire le bon achat. »