Les Informations Dieppoises

Le phénomène des ventes de colis perdus débarque ce week-end

- ■ • Maxime Cartier

« C’est l’occasion de dénicher la perle rare. Et peutêtre, pour pas cher en plus », lance Sarah Rech, auto-entreprene­use basée dans la région Île-de-France. Outre les chariots mystères (lire ci-dessus), les commerçant­s rusent de nouvelles méthodes pour vendre des produits. Ces derniers temps, une tendance explose dans toute la France : la vente de colis mystères. Il s’agit de colis… perdus.

Avec la loi relative à l’antigaspil­lage, même si les colis n’ont pas trouvé leur point de chute initial, « s’ils ne sont pas réclamés, ils ne peuvent plus être détruits par les plateforme­s de logistique», explique Constant Rech, qui collabore avec sa fille. Tous les deux rachètent depuis environ un an ces colis aux plateforme­s afin de les revendre aux particulie­rs.

Dans les plus grandes villes de France, ce type d’initiative a déjà vu le jour à de multiples reprises, suscitant de vives réactions et attirant du monde. Vendredi 26 et samedi 27 avril, les

Dieppois et habitants des alentours vont aller à la pêche aux bonnes affaires dans le cadre d’une vente à l’aveugle, organisée dans l’hôtel Ibis de Dieppe.

Un prix au poids

De 10 h à 19 h, il sera donc possible d’acheter à l’aveugle un colis. Ce type de vente se base « sur le principe d’une pochette-surprise », rappelle la co-organisatr­ice de l’événement.

À l’image de certaines friperies, le client paie en fonction du poids du colis : 3 € les 100 grammes, 30 € le kilogramme. «Il y aura de tout, assure l’auto-entreprene­use. Il faut donc avoir le nez fin et surtout une bonne part de chance pour faire le bon achat. »

Vente de colis perdus vendredi 26 et samedi 27 avril de 10 h à 19 h à l’hôtel Ibis, situé rue de la Vieille-Grange.

Newspapers in French

Newspapers from France