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Le CSMG Dieppe veut encore surprendre

Pour la troisième fois consécutiv­e, le CSMG Dieppe est présent aux championna­ts de France. Après deux places sur le podium national, le club présidé par Guy Roulland aligne une équipe jeune, mais décidée à surprendre.

- • Philippe Beaufils

Jamais deux sans trois ! Au sein du CSMG Dieppe, on signerait des deux mains pour vérifier ce proverbe. Lors des deux derniers championna­ts de France, à Rouen puis à Rodez, une équipe du club présidé par Guy Roulland est montée sur la deuxième marche du podium national. Alors pourquoi pas une nouvelle fois, ce samedi, à Amiens.

Dans le camp dieppois, on joue la carte de la prudence même si le parcours réalisé par l’équipe fanion incite à un certain optimisme. Un optimisme toutefois mesuré pour Mathilde Thomassin, la responsabl­e technique du club : « C’est un championna­t de France, donc le niveau va être très élevé et cela va se jouer sur des détails. Toutefois, sans faire preuve de vantardise, j’espère un Top 3, car je sais que les filles en sont capables. Elles n’ont cessé d’améliorer leurs notes tout au long de la saison. C’est une nouvelle équipe, très jeune, mais capable de tout ».

Rigueur, cohésion et travail

Le groupe, qui va défendre les couleurs dieppoises, est donc composé de Léonie Thirode-Pajot, Oxanna Lecoq, Léa Ledrait, Calie Hollande et Anouck Deschamps qui s’épanouit dans le rôle de la grande soeur. Un groupe qui a réalisé un parcours sans-faute cette saison en décrochant le titre lors des championna­ts départemen­taux, interdépar­tementaux et régionaux. Rigueur et cohésion, avec bien sûr le travail, constituen­t les clés de la réussite et c’est ce qui a permis d’obtenir l’excellent total de 150, 637 points lors des championna­ts de Normandie.

Ainsi, le CSMG Dieppe pointe à la quatrième place du classement vertical français et va donc évoluer avec les meilleurs lors du dernier tour. Les Dieppoises commencero­nt la compétitio­n au sol, avant un repos et ensuite, le saut, les barres et la poutre pour finir. Un ordre que n’ont encore jamais connu les protégées de Mathilde Thomassin : « Il y a un début à tout et nous avons préparé minutieuse­ment une stratégie avec Thierry (Dumouchel). Les ordres de passage des filles ont été bien gérés depuis le début. Ces derniers temps, on a même intégré le repos à la rotation lors des entraîneme­nts pour être vraiment en condition de compétitio­n ».

L’intérêt des horaires aménagés

Cette place au championna­t de France valide aussi la création des horaires aménagés au sein du club local. Pour rivaliser avec les meilleures, les gymnastes dieppoises sont ainsi passées de 6 h à 10 h d’entraîneme­nt par semaine et dans des conditions optimales. Cette saison, Oxanna Lecoq, Léa Ledrait, Calie Hollande et Léonie Thirode-Pajot en ont profité alors qu’Anouck Deschamps a aussi consenti de nombreux efforts pour concilier travail et sport. Cela forme un groupe uni, prêt à tout samedi à Amiens où de nombreux supporters devraient faire le déplacemen­t.

Enfin, il ne faut pas oublier Morgane Sciarani qui fait partie intégrante de l’aventure. Vicechampi­onne de France comme gymnaste, elle est passée de l’autre côté de la barrière et c’est en tant que juge qu’elle sera encore du rendez-vous national ce week-end, mais toujours prête à vivre de nouvelles émotions.

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