Grand Blanc
Issus de la diaspora messine, ces fans de new- wave n’en présentent pas moins une vision contemporaine.
Clin d’oeil à Petite Noir, ou pied de nez aux requins, Grand Blanc évoque le froid et les plaines arides. Pourtant, Grand Blanc est bien habité par la vieille Europe : Bashung, Christophe ou encore Taxi Girl. “Ce qui nous intéresse chez eux c’est qu’ils écrivaient des chansons de leur temps, ils cherchaient de la musique vraiment contemporaine et actuelle pour faire leurs chansons.” Et ils n’ont pas attendu La Femme ou Fauve – dont ils ont assuré la première partie au Bataclan – pour composer en français et se faire une place dans le paysage. “Messins mais pas français”, comme le dit ironiquement Noir Boy George – autre protagoniste de cette scène lorraine ( Portland, MWTE…) –, ce quatuor prend autant ses racines dans la new- wave de Manchester, la techno de Chicago que le hip- hop de NYC. Sautant les frontières, cette bande de trois garçons et une fille se retrouve sur les bancs parisiens avec boîte à rythmes, claviers et pédales d’effet. Remarqué par Entreprise ( branche francophone de Third Side Records), Grand Blanc prépare un premier ep qui sortira à la rentrée. A retrouver en concert le 31 mai à Montauban et dans leur Lorraine natale, à Bulligny, le 7 juin. Abigaïl Aïnouz
en écoute sur soundcloud. com/ grndblnc