Alma Forrer
Elève spirituelle de Joan Baez, cette jeune Parisienne chante l’amour avec grâce et pugnacité.
Aimantée à son dictaphone depuis son plus jeune âge, Alma Forrer enregistre et consigne sur bandes ses sentiments, impressions d’injustices et détails du quotidien comme on amasse de vieux magazines. Dans sa bibliothèque, ce sont les murs de la chanson françaises qui s’embrasent ( Barbara, Marie Laforêt, Michel Polnareff) sous le soleil écrasant de songwriters américains ( Guy Clark, Townes Van Zandt) et de son modèle : Joan Baez (“Ma première et plus grande influence”). Remarquée lors des incontournables open mics du Pop In, la chanteuse se distingue également sur le dernier ep de son fidèle ami Baptiste W. Hamon, figure de proue de la scène country folk française, avec qui elle partage des compositions et un goût pour la scène texane.
Sorti discrètement en septembre, son premier ep a été enregistré dans un home- studio parisien. Rêveuse et curieuse, elle puise ses chansons dans ses expériences personnelles : “Il y a ce thème premier qu’est la relation amoureuse, qui se décline en diverses thématiques : le corps, l’abandon ( Les Jeux des autres), la trahison, la fuite ( 29 avril), la solitude ( Où tu me mènes) et puis, l’histoire de celui- là, que j’ai longtemps regardé, et à qui, enfin, je parviens à dire je t’aime ( Bobby).” Mais ne cherchez pas ce disque sur les plates- formes d’écoute en ligne, il existe uniquement en version physique. Pour le commander, il suffit d’envoyer un mail à la belle ( almaforrerep@ gmail. com). En concert à Paris le 22 octobre ( Les Nautes) et le 14 novembre ( Trois Baudets). Abigaïl Aïnouz