Monika d’Ingmar Bergman

EHarriet Andersson

avec Harriet Andersson, Naemi Briese, Lars Ekborg (Suè., 1953, 1 h 35) lle a mis de l’argent dans le sa bouche, qu’elle m’aspirait par petites juke-box. Il y a le dragueur. Elle tirades muettes. allume sa cigarette, puis à un Je pourrais dire plein d’autres choses sur moment elle te regarde dans les ce film mais ce serait superflu, car tout est yeux. Elle te fixe en fumant tranquillement. dans ce moment unique, celui dont je vous Les lumières s’éteignent et elle attend que parle. Je le répète, c’est le premier viol du ça se passe. C’est comme un entracte cinéma, il y en aura d’autres, des beaucoup indécent qui se consume sous ton regard plus foireux, mais là c’est le premier et le de chèvre. D’abord, tu n’en reviens pas de plus beau. Elle est pleine de vie, Harriet te faire cueillir de cette façon ; ça porte un Andersson, on va la découvrir nue, le garçon nom, c’est un viol de cinéma. va lui caresser la poitrine, mais à ce Normalement, c’est toi qui regarde et qui moment précis du film c’est bien pire, elle viole. Là, c’est l’inverse, Monika elle te s’impose à nous poitrine et sexe cachés, chope et ne te lâche plus, ses yeux bouche faite et cheveux peignés, on a vu demandent : “Alors comme ça toi aussi tu comme c’est important, la chevelure. veux me baiser ?” Il ne reste rien d’autre Monika rayonne de vie, son érotisme que son visage, son regard impudique. Tu foudroie, je ne sais pas à quel moment as un peu honte, et en même temps tu Ingmar est tombé amoureux, je ne me aimerais te branler, mais ton sexe n’est souviens plus s’il en parle dans Laterna pas là pour ça. magica. Il a prévu son coup de cinéma, bien

Pour une fille, je ne sais pas comment ça entendu, mais ça me plaît d’imaginer qu’il se passe, mais pour un garçon, je sais. Le le fait au débotté, il la filme et tout à coup il regard déclenche un stimulus dans le a le stimulus au cerveau, dans une zone crâne, dans une zone prévue à cet effet, le prévue à cet effet, le sang afflue, et alors sang afflue dans la verge, on a envie de qu’elle tire sur sa cigarette, il lui souffle tirer dessus et si on le fait, du sperme en hors champ : “Vas-y, c’est bon, regarde sort. Monika, elle fume et me regarde et l’objectif, maintenant Monika.” “Vas-y, c’est comme si mon sexe allait et venait à continue, c’est ça.” G. N.