Les Inrockuptibles

Alyah d’Elie Wajeman

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Iavec Pio Marmaï, Cédric Kahn, Adèle Haenel (Fr., 2012, 1 h 30) l y a dans Alyah d’Elie Wajeman fragile à l’intérieur et tout meurtri quelque chose de solennel. On de plein de choses. Et j’aime la ne rit pas. C’est très sérieux, le façon dont tu les as filmés, Elie. sentiment amoureux. Assez C’est bien d’en arriver là avec un noble. Lui, le personnage principal, premier film. On peut mieux rater il a besoin de fuir. Pas pour être le second. C’est toujours compliqué, heureux, il fuit pour oublier et aller les premiers films, toi tu es tranquille de l’avant. Parce qu’avant ce n’est car tu l’as déjà fait, ton second. plus supportabl­e. Il rencontre Marmaï veut apprendre l’hébreu l’amour, quelque chose qui mais il ne sait pas ce qu’aimer veut ressemble à ce qu’on raconte dans dire. Il ne veut pas nommer son les livres sérieux. Mais il faut désir à son frère, dans la voiture. se méfier du sentiment amoureux, Cédric Khan parle de son fils dans il faut se méfier des sentiments cette voiture, elle n’avance pas tout court. Le nom même est beaucoup d’ailleurs, cette voiture, douteux. Pio Marmaï ne sait pas comme leur vie, pas assez vite. Il y bien comment gérer cette affaire. Il a des fils et des pères, on n’en traverse la vie avec une sorte de sortira jamais nous les hommes, et dépassemen­t, il est à la fois puis il y aussi nos mères, c’est dépassé et dépassant, c’est-à-dire encore pire les mères pour les fils, qu’il nous permet de voir autre on n’en sort jamais non plus. C’est chose de son état apparent, un état sans doute pour cette raison qu’il secondaire qui parle à notre veut fuir, quitte à fuir l’amour, car mélancolie, à notre jeunesse on l’a vu, renoncer à l’amour c’est perdue. la preuve ultime de l’amour. Il ne le

C’est un film qui me rend triste à sait pas aussi clairement mais une cause de cette scène dans le bar ; partie de lui le devine. Renoncer à elle est bien, cette jeune actrice, on l’amour, c’est vivre admirablem­ent m’en avait parlé dans un autre film. son ignorance. C’est vivre en Elle est un peu dure, cette Adèle, se tenant à la fenêtre du monde. Et avec un port de tête qui sent la cela peut être aussi intense que forte tête, c’est compact mais tout d’être plongé dedans. G. N.

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