Premiers Symptômes
Ses idoles ? Pamela Anderson, David Lynch et Claude François. La créatrice d’accessoires, qui vit et travaille à Paris, nous parle de ses chats, de Dirty Dancing et de ce qui arrive quand on saute sur un lit après avoir mangé trop de crêpes.
On ausculte Amélie Pichard
Quel est le premier geste que vous faites au réveil ?
Caresser mes trois poilus : mes deux chats et mon mec.
Qu’est-ce qui vous obsède ?
Je suis une obsédée, donc pas mal de choses. De ne pas arriver à mes fins parfois, rarement… Raconter mes histoires le plus justement possible dans mes campagnes et mes collections, mes chats, mon mec et les gros seins – mais ça, c’était avant Pamela.
Qu’est-ce que vos parents ne vous ont pas appris ?
La mode. Mais ils m’ont appris le style, m’ont donné une histoire et donc un univers.
Quel est le goût de votre enfance ?
Le goût des crêpes. Ma grand-mère paternelle était une vraie Bretonne, elle faisait les crêpes les plus grasses du monde et elle m’autorisait tout. J’avais le droit de faire du roller ou même du vélo dans la maison, d’aller à la chasse à tout dans le grenier hyper dangereux de la ferme dans laquelle mon père vivait, de sauter sur le lit et de chanter à tue-tête juste après avoir mangé beaucoup trop de crêpes… Bien évidemment, là j’ai tout rendu direct.
Quelle est la couleur que vous ne porteriez jamais ?
Je n’arrive plus à porter de noir, je me sens si triste. Je m’en suis rendu compte il y a quelques semaines un matin au bureau, et je suis rentrée chez moi me changer – j’habite à dix numéros de ma boutique.
Quel est l’endroit où vous retournez et que pourtant vous détestez ?
Je ne fais jamais rien que je n’aime pas faire.
Quelle scène de film connaissez-vous par coeur ?
La scène de danse de Dirty Dancing. En fait, je connais tout le film par coeur.
Quel est le film/le disque/l’artiste qui vous met hors de vous ?
Il y a tellement de choses qui me mettent hors de moi. Je déteste la médiocrité et malheureusement le monde moderne en est rempli. Mais je fais du yoga pour m’aider à respirer.
Qu’est-ce qui ne vous plaît pas chez vous ?
Beaucoup de choses, mais j’apprends à les transformer en forces. En revanche, j’adore mon signe astrologique : Taureau ascendant Bélier.
Que faites-vous quand votre créativité est bloquée ?
C’est la base de la créativité et ça ne me fait pas du tout peur. Le syndrome de la page blanche, c’est tout le temps et c’est normal ! Alors je regarde des films inspirants, je lis des trucs inspirants, j’écoute des gens passionnants, et là tout se décoince comme par magie.
Qui avez-vous imité pour devenir vous-même ?
Mon inconscient, évidemment.