Tim Burgess

I Love the New Sky Bella Union/PIAS

Un recueil de chansons champêtres et lumineuses par le leader des Charlatans.

A son rythme bisannuel, le leader des Charlatans enrichit sa discographie personnelle avec un cinquième album par le truchement duquel il rejoint le prestigieux label de l’ex-Cocteau Twins Simon Raymonde, Bella Union (Spiritualized, John Grant, Marissa Nadler). Composé à la guitare acoustique depuis la campagne anglaise du Norfolk,

I Love the New Sky fleure bon les morceaux champêtres joués et interprétés en toute décontraction, comme sur l’ouverture Empathy for the Devil ou l’entraînante Sweetheart Mercury, invitant spontanément aux sifflotements. “Avant d’écrire I Love the New Sky, j’avais beaucoup écouté Isaac Hayes, The Olivia Tremor Control, Carole King, Todd Rundgren, John Maus,Weyes Blood et Kevin Ayers, je ne sais pas à quel point ils ont influencé l’album, mais ils ont été l’impulsion et l’inspiration”, explique Tim Burgess. Depuis qu’il s’est débarrassé de ses oripeaux baggy en 2003, le chanteur de Salford s’est reconverti en songwriter classique mais lumineux, sans jamais perdre sa voix cristalline et confidente. Le temps de l’orchestral Sweet Old Sorry Me, Tim Burgess parvient même à jouer dans la cour de glorieux aînés – le fantôme de Paul McCartney, période Ram (1971), planant au-dessus de sa tête blonde. Trente ans après The Only I Know, premier tube indémodable des Charlatans, Tim Burgess n’a pas dit son dernier mot.