Gainsbourg, toute une vie
de Stéphane Benhamou et Sylvain Bergère le 26 février à 21 h sur France 3
On aurait tendance à se méfier d’un documentaire multitude de chefs-d’oeuvre, le documentaire de sur Gainsbourg qui nous invite “à le retrouver tel Stéphane Benhamou et Sylvain Bergère balaie avec
qu’il était vraiment”, même si on se laisse vite happer tendresse le parcours de l’artiste dont l’insolente par ce kaléidoscope d’archives, de clips, de sessions modernité n’en finit pas de nous fasciner. d’enregistrement et d’interviews exclusives (Jane Habile dosage entre la carrière artistique de Serge Birkin, Charlotte Gainsbourg, Françoise Hardy…) Gainsbourg et sa vie privée, l’une et l’autre se qui retrace la vie du prodige français. Gainsbourg, nourrissant sans cesse, Gainsbourg, toute une vie se
toute une vie s’ouvre ainsi sur la courte mais intense regarde comme une madeleine de Proust, tout en passion entre Serge et Brigitte Bardot – dont ravivant sa beauté hors norme, son style impeccable, le sublime Initials B.B. sera la catharsis –, avant de ses manières de dandy, sa politesse des gestes et ses plonger dans l’enfance de ce môme turbulent et audaces musicales qui nourrissent encore toute de dévider le fil biographique de celui qui aimait la pop culture française. Dans ce lot d’images, dont dire que sa vie “c’est la pudeur des sentiments beaucoup seront familières aux moins jeunes,
maquillée outrageusement”. Du jeune garçon timide on pourra regretter que la période Gainsbarre, où qui se trouve laid au personnage sulfureux de Serge connaît enfin le succès populaire qu’il attend Gainsbarre, du Poinçonneur des Lilas avec lequel il se depuis cinquante ans, soit sous-traitée par rapport fait remarquer à sa scandaleuse reprise reggae de à ses années de jeunesse et de tâtonnements, et
La Marseillaise, de celui qui met dans la bouche des que ses musiques de films soient quasiment passées femmes ce qu’il n’ose pas chanter à l’auteur d’une sous silence.
La ComédieLes Serge (Gainsbourg point