Une unité de proximité AVC vient d’ouvrir
Le centre hospitalier Côte de Lumière ouvre ce jeudi 5 octobre une unité de proximité AVC (accident vasculaire cérébral). Une amélioration évidente dans la prise en charge des patients. Cette unité a également généré une réorganisation de l’hôpital et la création de postes.
L’accident vasculaire cérébral touche 120 000 à 150 000 personnes en France chaque année. Pour rappel, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou attaque cérébrale, est une défaillance de la circulation du sang qui affecte une région plus ou moins importante du cerveau. Il survient à la suite de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau sanguin et provoque la mort des cellules nerveuses, qui sont privées d’oxygène et des éléments nutritifs essentiels à leurs fonctions. Chez la majorité des gens, il n’y a pas de signe précurseur d’une crise.
Au centre hospitalier Côte de Lumière, il a été admis 325 personnes en 2016. Un chiffre en augmentation de 25 % « Son poids croissant, lié au vieillissement de la population et la nature des facteurs de risque de cette pathologie, justifie la mise en oeuvre d’une politique globale de prévention et de prise en charge structurée afin d’en diminuer l’incidence et la gravité. » D’où la création, aux Sables-d’olonne, d’une unité de proximité AVC ouverte depuis ce jour, jeudi 5 octobre.
Aux Sables-d’olonne, le patient, pris en charge pour des signes cliniques D’AVC, souvent aux urgences, profite désormais d’une structure propre au traitement de cette pathologie. « L’unité regroupe des moyens d’hospitalisation adaptés et implique la présence d’une équipe formée à la prise en charge des AVC », indique Samuel Froger, directeur du centre hospitalier Côte de Lumière. Il a travaillé en amont à l’organisation du site dédié, aux côtés du Dr Christophe Marsac médecin responsable de L’UPAVC, d’eric Bodin, directeur des soins et Nathalie Branthome, cadre de santé. « L’étude a montré que nous pouvions prévoir huit lits. Ce besoin calculé nous a permis de préparer l’unité. »
100 000 € d’investissement
Il a donc fallu s’armer. La direction de l’hôpital annonce 100 000 € d’investissement pour l’installation de L’UPAVC dans l’aile Sud du 4e étage du centre hospitalier. « S’armer, ça veut dire que quatorze postes sont créés. » Cette équipe pluridisciplinaire assure la prise en charge 24h/24, tous les jours de l’année des patients atteints D’AVC et assure une garde médicale. Le séjour moyen est estimé à neuf jours. Infirmiers, aidessoignants, agents de service hospitalier, cadres de santé, kinésithérapeute, ergothérapeute, orthophoniste, assistant social, psychologue, secrétaire médicale prennent place dans la structure sablaise. « Un hôpital, c’est un prestataire de services. Il convient de recruter pour mieux servir », termine Samuel Froger.
L’accueil est doublé en Vendée
L’UPAVC des Sables-d’olonne vient donc accroître le potentiel accueil des AVC en Vendée, placé sous la houlette du Dr Urbanczyk, neurologue au CHD de La Roche-sur-yon où six nouveaux lits sont également installés. En sus, dix lits prennent place à Fontenay-le-comte, portant à 40 le nombre de lits dédiés dans le département, contre 20 voici deux années seulement.