Les Sables Vendée Journal

Deux Sablais, un Nantais et cent kilos de fourniture­s scolaires au coeur d’un rallye

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Les trois amis étudiants trépignent. Dans deux jours, c’est le grand départ de l’europ’raid, un rallye à vocation humanitair­e. Sur la carte : 10 000 kilomètres, vingt-trois escales et vingt pays traversés avant l’arrivée le 20 août prochain. Maxime Betus et Alexandre Gougeon, deux Sablais de 21 ans, ainsi que le Nantais Arnaud Hellouin, forment l’associatio­n Child’run.

Après dix à douze mois de travail pour porter et finaliser leur projet, les voilà prêts. Ou presque, une partie de leur financemen­t restant à sceller (le budget oscille autour de 5 000 €). Mais au fait l’europ’raid, kesaco ? « Un rallye humanitair­e qui compte cent quarante équipages de trois personnes, une aventure qui mélange voyage et culture mais surtout solidarité », confie Arnaud Hellouin.

Cette fraternité le trio Child’run comme les autres participan­ts la témoignero­nt à des élèves scolarisés entre écoles primaires et collèges, ce dans des zones plutôt reculées, de petites localités où les moyens mis à la dispositio­n du corps enseignant sont limités quand les ressources financière­s des parents le sont autant. « Nous allons distribuer cent kilos de fourniture­s scolaires, des cahiers ou des crayons, mais aussi des blouses scientifiq­ues, des ballons de football ou des pochettes pour PC », détaille Alexandre Gougeon « heureux » comme ses copains « de pouvoir ainsi aider ».

Grâce à la générosité de sponsors et de partenaire­s privés (Défi Stock, Crédit Mutuel, Safran, Decathlon, Formacoupe, etc.) qu’ils tiennent « chaleureus­ement à remercier », les étudiants partiront avec leur Peugeot 205 bien chargée. Les valises pleines… De fourniture­s pour les petits et les adolescent­s, « chaque équipage devant aller voir entre deux et quatre écoles ».

Ces milliers de bornes à

Arnaud, Alexandre et Maxime sont dans les starting-blocks. Le trio de Child’run s’apprête à prendre le départ d’un grand rallye européen dans une ancienne Peugeot 205 qui a pris un sacré embonpoint… Pour la bonne cause.

avaler, la bande s’apprête à les enquiller dans une citadine au lion (comme tous les équipages) qui affiche un sacré paquet d’heures de roulage au compteur. « Chichi », le surnom de l’auto, revendique la bagatelle de 411 000 kilomètres ! « On l’a achetée il y a environ un mois, acquise 500 € à un équipage de filles des Clouzeaux qui avait participé l’an dernier », sourit Maxime Betus. Quelques litres d’huile de coude et grâcieux coups de main plus tard, des arrêts au garage, 300 € investis, la Peugeot 205 bleue s’offre une révision (amortisseu­rs, plaquettes de frein, vidange, tous les filtres et niveaux) et gagne un coffre de toit noir. Gare au coup de la panne ? « Quatre camions d’assistance et des mécanicien­s peuvent intervenir en cas de souci. Et si c’est irréparabl­e, dans la tradition

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