Les Sables Vendée Journal

Les Snsablais préparent l’édition 2018

- Steve Henot

un certain succès auprès des skippers. Monotype oblige (8 mètres), tous les concurrent­s y sont à égalité. Ce qui rend les courses de cette classe, passionnan­tes à suivre. « La différence se fait sur les réglages et la tactique, sur l’humain. »

De grands noms attendus

Preuve de la popularité grandissan­te de la classe, plusieurs marins de renom se décident à y concourir. Il se murmure déjà qu’arnaud Boissières serait prêt à monter une équipe pour être au départ du Mondial 2018, parmi d’autres « figaristes et anciens participan­ts du Vendée Globe ». Au total, l’organisati­on attend jusqu’à 120 bateaux à Port Olona pour juillet 2018. Et jusqu’à un peu plus de 1 000 personnes, skippers et staff compris, de toutes les nationalit­és, à venir aux Sables pendant huit jours dans le cadre de ce Mondial. Vertigineu­x.

Une telle affluence nécessite bien entendu une importante logistique. Dans le port, il va notamment falloir jouer du chausse-pied pour accueillir toute la flotte et ne pas se télescoper avec d’autres événements nautiques. « Il manque aussi une grue électrique qui facilitera­it la mise à l’eau des bateaux, qui arrivent en remorque », observe Michel Poitevinea­u. « Mais rien d’insurmonta­ble », ajoute le président des SNS.

Un budget à 200 000 €

Pour faire de cet événement « un grand show », le club dispose d’un budget d’environ 200 000 €, avec le soutien des collectivi­tés et de quelques partenaire­s privés. Un petit village est d’ores et déjà prévu sur l’esplanade du Vendée Globe, comprenant un comité de course, un espace exposants et un écran géant. L’organisati­on a déjà obtenu l’autorisati­on d’une sortie, toutes voiles dehors, des bateaux dans le chenal, pour le coup d’envoi du Mondial. Afin que le spectacle soit total.

Une chose est sûre, les SNS ne manquent pas d’ambition. « Pourquoi pas le fidéliser tous les quatre ans, entre chaque Vendée Globe ? », suggère même Michel Poitevinea­u, qui envisage aussi de positionne­r Les Sables-d’olonne comme base d’entraîneme­nt, un trimestre avant la compétitio­n, avec l’appui d’un entraîneur national.

Le président des SNS attend enfin de ce Mondial, qu’il puisse « fédérer toutes les sections du club » et permettre à trois, quatre équipages du club de se montrer.

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