Un début de saison estivale calme mais en état d’alerte quotidiennement
La SNSM des Sablesd’olonne traverse assez paisiblement les premières semaines de l’été mais ne baisse pas la garde.
Un bout pris dans une hélice. Une drisse qui casse pas loin des rochers. Quelques petits incidents marginaux. Mais, heureusement, aucun sauvetage d’ampleur à signaler depuis que les sorties en mer des plaisanciers se multiplient. Au sein de l’antenne sablaise de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) on goûte ce début d’été calme, des mois de juillet et d’août traditionnellement pas les plus sujets à de grosses interventions en raison des conditions météorologiques. « Comme toute l’année, sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre, nous restons en alerte. Ce sont alors entre huit et dix personnes qui composent l’équipage en fonction du type d’intervention », énonce Joël Congal, le patron de la SNSM des Sablesd’olonne.
Seize minutes pour partir en intervention
Les forces vives qui portent bénévolement assistance aux plaisanciers demeurent opérationnelles au premier bip qui sonne sur le système d’urgence. Vite. Très vite avec « un délai moyen d’appareillage de seize minutes » entre le moment où le Cross d’etel donne l’alerte et celui qui voit le canotier Jacques Joly remonter le chenal pour se rendre sur zone.
Sauver des vies
Mission première ? Porter assistance aux personnes, sauver des vies, avant de s’occuper des bateaux (remorquer, assécher une voie d’eau, éteindre un incendie, etc.). « A bord nous sommes tous secouristes a minima. On a aussi des pompiers professionnels et un médecin référent. Nageurs de bord, mécaniciens, radios et canotiers, quelle que soit sa fonction, chacun connaît parfaitement sa mission », prolonge l’électricien de formation et ancien skipper.
La météo facteur clef
Face à « l’énorme développement de la plaisance et de la location de voiliers » avec parfois des amateurs « sans le