Un festival solidement ancré
« Cette année, pour cette 12e édition du festival, nous sommes de nouveau détendus », sourit Jean-yves Pedelagrabe, président de l’association organisatrice. « La Ville continue de nous soutenir ». C’est donc avec ardeur que Renaud Loizeau, programmateur et directeur du festival, a travaillé sur « le cru 2017 ». En comédie, « on retrouvera des pièces cultes avec des auteurs d’aujourd’hui au succès grandissant ainsi que la crème du théâtre amateur. Les comédiens de la création du festival reviendront pour une version décomplexée de la comédie policière « Huit femmes ». Pour la musique, le ton y sera résolument varié avec le meilleur de la scène régionale, on naviguera entre le swing, la pop, la chanson festive et le reggae. Les scènes du souffleur proposeront une nouvelle fois leur talent où le public n’aura qu’à choisir les meilleurs ».
La 12e édition du festival « Le Souffleur d’arundel » est partie toutes voiles dehors ! Pour la première soirée et malgré une météo capricieuse, la cour du château Saint-clair, au pied de la tour d’arundel, était remplie. Plus une chaise de libre !
Des bénévoles enthousiasmés
Cet événement, qui se déroule sur cinq semaines, jusqu’au 18 août, ne pourrait avoir lieu sans la quarantaine de bénévoles actifs. Et il y a de quoi faire, entre la technique, la préparation des repas, l’accueil du public, le bar… « Cette année, tous sont identifiables grâce à leur tenue vestimentaire, qui est de la couleur du festival avec l’emblème du goéland ». Marion est juste arrivée dans l’équipe. « J’ai eu envie d’apporter ma pierre à l’édifice. L’ambiance est comme j’imaginais : familiale ». Dominique est bénévole depuis quelques années, « 5 ou 6 », elle ne sait plus. « Je fais partie d’une troupe de théâtre, on avait donné une représentation ici et, depuis, je ne les ai plus quittés ». Azélie est membre du conseil d’administration et référente pour le bar. Elle habite à une trentaine de kilomètres et vient depuis 9 ans. « Les personnes qui souhaitent devenir bénévoles se présentent spontanément lorsqu’elles voient une annonce dans le journal ou lorsqu’elles viennent en tant que spectateurs ».
« Le père Noël est une ordure »
Pour la première soirée de la saison, c’est la comédie culte « Le père Noël est une ordure » qui a été choisie. Cette pièce a été « très rarement jouée car les droits d’auteur ne sont pas faciles à avoir », explique Renaud. « Il y a eu une centaine de réservations, nous sommes très contents », continue le président. Dès que les portes de la cour du château Saint-clair se sont ouvertes, le suspens a été de courte durée, car les 250 places ont été prises d’assaut. Juste avant dans la file d’attente, Odile et François, « Chaumois d’adoption et retraités, viennent depuis des années et le plus souvent possible ». Rollande et Jean-marc estiment avoir « beaucoup de chance avec tous ces spectacles au pied de la maison et, en plus, dans un lieu historique ». Alexandra est venue précisément « pour cette pièce. J’ai grandi avec, on connaît toutes les répliques ! ».