Patrimoine du Pays Jardais nous fait revivre l’histoire locale
La commune est riche de son histoire et c’est ce que l’association Patrimoine du Pays Jardais souhaite démontrer de par sa revue, publiée tous les trimestres, mais également, plus récemment, par la réalisation d’une maquette sur la villa gallo-romaine.
Le dernier numéro de la revue de l’association, le 26e, vient de sortir. Les auteurs de cette revue poursuivent sous la houlette de Pierre Gilbert, président de l’association et féru d’histoire, leur travail de recherches et nous présentent dans ce nouveau numéro de nouveaux thèmes à découvrir. C’est avec toujours beaucoup d’intérêt et de curiosité que les lecteurs se plongeront dans ce petit fascicule, petit par la taille mais grand par la richesse des histoires que nous livrent leurs auteurs. Le lecteur découvrira l’histoire de l’anse de Saint-nicolas devenue la désormais célèbre plage jardaise de la Mine. La promenade proposée par Jacques Grolleau permettra au lecteur de découvrir les nombreux moulins qui ont existé sur la commune et les quelques traces qu’il en reste pour certains à l’exception du fameux « moulin de Conchette ». Après la terre, petit détour par la mer avec l’histoire des treize écluses jardaises et de nombreux autres sujets, tous aussi passionnants les uns que les autres.
L’autre volet du projet de l’association concerne la mise en valeur du patrimoine historique de la commune notamment la villa gallo-romaine. Après de nombreuses discussions, notamment avec la municipalité mais qui n’ont pas abouti, l’association a décidé de concrétiser son projet de réalisation d’une maquette représentant ce qu’a pu être la villa gallo-romaine de Jard. Elle a été réalisée dans le Maine-etloire par Christian Couvercelle. Réalisée à l’échelle de 1/200, elle est exposée dans la vitrine du local, 6, rue Clemenceau.
Pierre Gilbert qui a porté avec les autres membres du bureau ce projet à bout de bras explique : « Le site gallo-romain, sur un terrain de 4 ha, a fait l’objet de fouilles archéologiques à quelques mètres de l’église Sainte-radegonde, en direction de Talmont. Selon les archéologues qui tentent de définir l’étendue spatiale de l’implantation antique, il s’est agi d’un établissement agricole à caractère artisanal datant, d’après les vestiges, du début du Ier millénaire. »
Au fur et à mesure des constructions qui ont été réalisées dans ce secteur des fouilles ont été menées retraçant l’histoire de la commune. La dernière campagne a été menée en 2007 avec la réalisation du lotissement Le Grand Essart.
Ces fouilles ont mis au jour la partie économique (pars rustica) d’une villa gallo-romaine, découverte exceptionnelle. Le site s’étend sur 5 ha, il était composé à l’origine (entre 40 et 70 après JC) d’une cour centrale de 100 mètres de large sur 250 mètres de long puis s’est agrandi par la suite pour donner une cour centrale de 137 mètres de large et des cours latérales de 35 mètres de larges, « un ensemble quasi monumental » avait expliqué l’archéologue Damien Séris, responsable des fouilles, évoquant « une découverte exceptionnelle ».
Cette villa est maintenant représentée sous forme de maquette visible dans la vitrine du local situé 6 rue Clemenceau, en attendant mieux…