Un environnement désolant
Une charte territoriale d’engagement dans une démarche de réduction de l’utilisation des pesticides sur le territoire du Pays des Achards, était prise par le conseil communautaire en septembre 2013.
Un effort des collectivités locales pris dans le but de participer à l’amélioration de la qualité, qualifiée de moyenne à mauvaise, des eaux de l’auzance et de la Vertonne qui arrosent le territoire.
Ambition « zérophyto » pour 2016
Si son application pose différents problèmes d’adaptation aux collectivités, cet engagement et son objectif sont globalement bien compris par les particuliers, aussi incités à abandonner l’utilisation de produits nocifs à l’environnement naturel. Appuyée dès le 1er janvier 2017 par l’interdiction d’utilisation des pesticides par les collectivités, sont également concernés les espaces étroits ou difficiles d’accès, les terrains de sport et les cimetières.
Un lieu sensible
Avec l’aménagement de son accès adapté aux personnes handicapées et les espaces verts qui encadrent ses issues, malgré les différentes mesures anti-phytosanitaires, le cimetière de La Chapelle-achard présente une entrée aux abords soignés. Les portes passées, cette appréciation est rapidement remise en cause par la vision qu’en a le visiteur, parvenu dans l’enceinte de la nécropole. De hautes herbes s’étirent entre les pierres tombales tandis que d’autres prolifèrent sur les espaces non occupés par les caveaux. Un aspect d’abandon et de mauvais entretiens sautent au regard, contrastant brutalement avec l’apaisante vision qui en est offerte à l’extérieur. En ressort un sentiment d’inégalité de soin apporté aux parties intra et extra-muros du cimetière partagé par les visiteurs venus se recueillir auprès de leurs disparus.
Le moment de mettre en oeuvre une pédagogie afin de mieux faire comprendre et accepter les conséquences - peutêtre passagères - de la mise en oeuvre du « zérophyto » encore non aboutie dans certains domaines ?