→Certaines activités dopées par le mauvais temps
Force est de constater que certains endroits, en cas de mauvais temps, sont pris d’assaut. C’est particulièrement vrai pour le cinéma le Grand Palace. François Lesuisse avoue un taux d’occupation record de ses salles. « On ne pouvait plus en mettre plus, ce mois de juillet a été énorme. Il a fallu organiser les équipes, faire de la communication pour développer la prévente des places, gérer la circulation et surtout le stationnement pour ne pas gêner nos voisins, etc. » Sans compter les séances qui ont été rajoutées. « Environ deux à trois par jour en cas de pluie ». Ce sont ainsi quatre saisonniers au lieu d’un habituellement qui ont été recrutés. « Nous avons vraiment eu beaucoup de monde en juillet. Un flux impressionnant de personnes se croisait entre les séances, souligne François Lesuisse. Finalement, ce mauvais temps est plutôt bien tombé car de très bons films familiaux sont sortis cette année. Nous avons aussi eu des moments forts comme des avantpremières et la venue de comédiens comme Albert Dupontel et Cécile de France ». Autre lieu pris d’assaut lorsqu’il ne fait pas beau : les galeries marchandes. Au Leclerc, on a clairement vu plus de monde. « La concentration a effectivement été plus importante que la normale d’un mois de juillet à certains moments, note Emmanuel Guégan, le directeur. Cela a été surtout vrai l’après-midi où nous sommes plutôt habitués à une baisse de fréquentation quand il fait beau et que les gens sont à la plage ». Mais cela n’a pas forcément eu de conséquence sur le chiffre d’affaires. « C’est la typologie des achats qui change. On vend plus de pâtisseries et moins de grillades. L’espace culturel fonctionne mieux, etc. »