Les Sables Vendée Journal

Alain, la grande plage des Sables dans le sang depuis l’âge de quatre mois !

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Parisien de naissance, Sablais d’adoption. Alain Caillaud, cinquante-six printemps, fréquente en effet la station balnéaire depuis tout gamin. Bébé même puisqu’il était âgé de quatre mois au moment de ses premières vacances aux Sablesd’olonne. Rencontre.

Jeudi 27 juillet, 10 h, sur le remblai des Sables-d’olonne. Le ciel peine à se dégager. Le thermomètr­e refuse toujours de grimper. La plage s’éveille doucement. En contrebas de la pendule, les pieds dans l’eau, pull en laine et maillot de bain, un homme joue de la flûte traversièr­e et interprète quelques gammes. Plutôt insolite. Nous nous approchons. « Peut-on vous prendre en photo pour un écho dans le prochain Journal des Sables ? » Refus.

Kart sur la plage

La discussion s’engage. Nouvelle tentative. L’homme sourit et finalement acquiesce. On continue d’échanger. Le flûtiste rieur se montre très volubile. « Si je connais bien la plage des Sables ? J’y viens en vacances tous les ans depuis l’âge de quatre mois ! J’ai découvert le kart dans les années 1960 il y a plus de cinquante ans. Mon fils aîné Louis, 22 ans, a aussi débuté le kart de plage ici tout comme mes filles Claire, 19 ans, et Laure, 16 ans », évoque Alain Caillaud.

Initiation à la voile

À chaque retour, le même « plaisir » inaltérabl­e pour celui qui loue une cabine depuis des années (et des années) chez Alexis. Son initiation à la voile ? À l’âge de huit ans en Optimist sur le lac de Tanchet. Le virus. « J’ai fait pas mal de choses dans ma vie mais j’ai toujours été un grand passionné de la voile. J’ai officié comme skipper lors de cinq croisières ou plusieurs fois traversé l’atlantique », détaille celui qui vit à Meudon le reste de l’année.

Souvenirs, souvenirs

Pêle-mêle, il se remémore ses souvenirs lui évoquant la plage et les Sables-d’olonne : « La voile évidemment, les langoustin­es aussi, l’ancien glacier rue des écoles, le marché des halles, la pharmacie de l’horloge ou les produits du terroir ».

Seul et unique bémol, le certain brouhaha pouvant parfois régner sur le remblai quand les morceaux joués par plusieurs groupes de rock se télescopen­t. Et lui le voileux, son opinion sur le Vendée Globe ? « Malheureus­ement, je n’ai jamais pu venir en raison de contrainte­s profession­nelles. C’est un grand regret. À la prochaine édition, il va falloir que je m’arrange », souffle le consultant en management, enseignant en fin de Master, concertist­e et professeur de flûte traversièr­e dans la vie de tous les jours.

C’est en 2020 que les concurrent­s du neuvième Vendée Globe du nom quitteront le port. Encore trois ans à patienter pour Alain Caillaud… Mais pas trois ans sans revenir aux Sables, « depuis toutes ces décennies un passage obligé l’été ». Qui rime avec fidélité.

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