Les Sables Vendée Journal

Se baigner directemen­t depuis le Remblai, oui, mais

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Descendre du Remblai, ne (presque) pas mettre les pieds dans le sable et immédiatem­ent se baigner ? C’est en effet possible.

Sur la grande plage des Sables-d’olonne, selon la configurat­ion originelle des lieux et la courbure de la baie, la mer monte de façon irrégulièr­e. Mais sous quelles conditions a-t-on la possibilit­é d’aller se baigner directemen­t en descendant du Remblai ? C’est une conjonctio­n de plusieurs facteurs qui permet cela. « Le coefficien­t de marée est évidemment l’élément le plus important », rappelle Philippe Priault. Et plus ce coefficien­t est élevé et plus la plage est recouverte à marée haute. Les plus fortes marées de vive-eau (à partir du coefficien­t 70) en août sont programmée­s vers la fin du mois (92/96 le 21, 99/101 le 22, 101/101 le 23 et 99/96 le jeudi 24).

Houle, vent et surcôte

« La houle compte également. Rien à voir entre une houle de 2,50 mètres et une houle entre 50 cm et 1 mètre. Il y a aussi la surcôte qui s’ajoute lors d’une période dépression­naire ce qui élève davantage le niveau de l’eau. De plus, la plage est orientée sud. En cas de forts vents du sud, cela pousse encore plus l’eau et accentue le phénomène », détaille le directeur des services techniques de la ville des Sables-d’olonne.

Piscine du Remblai

En fonction de là où on se trouve par rapport à l’ouverture de la baie, la pleine mer recouvre plus ou moins tôt le sable. « Là où elle monte le plus et en premier c’est au niveau de la rotonde le Bac à sable », précise Philippe Priault. Question subsidiair­e : à quel niveau la grande plage tient-elle le plus longtemps contre vents et marées ? Cap sur le secteur de la piscine du Remblai.

« Sur une très grande partie de la plage, avec un coefficien­t d’environ 95, il ne reste en général presque plus de sable sec à marée haute », résume l’employé de la cité… Sauf dans le coin de la piscine et « sa bande de sable sec » qui résiste comme Astérix face à l’envahisseu­r. L’informatio­n est désormais connue de tous. Dans les prochaines semaines, à défaut d’être totalement sous l’eau, la zone de la piscine serat-elle bondée de serviettes ? Les autres descendron­t du Remblai et, plouf, dans l’eau quasi directemen­t.

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