Rush à la braderie Saint-vincent-de-paul
Dès 10 h, ce samedi 5 août, ça a été le rush : une foule a envahi le local de l’association Saint Vincent de Paul, situé dans la zone des Plesses.
Adultes et enfants se sont éparpillés pour traquer la bonne affaire et beaucoup sont repartis ravis. Marie-claire et Marc viennent d’arcachon pour une semaine de vacances en famille au Château-d’olonne. Ils ont suivi les affichettes. Elle déclare gaiement : « On a acheté de supers jouets pour nos petits enfants, ça occupe les petits quand il ne fait pas beau, et comme les prix sont dérisoires, notre budget n’est pas épuisé, on continue. » Chaque stand est pris d’assaut, les bénévoles, un peu surpris par l’affluence continuelle de visiteurs, assurent leur mission rapidement.
Les bras les plus vaillants emportent de beaux meubles anciens vers la camionnette pour une livraison express. Annie et sa petite fille Camille viennent juste de s’installer aux Sablesd’olonne. La grand-mère avoue : « Nous sommes venues par le biais du journal des Sables. Le but est de lui expliquer l’entraide et le bénévolat caritatif et y participer activement ». Elle caresse légèrement, du bout des doigts, une armoire imposante : « Ce bois est du palissandre, appelé bois de rose. Le travail de marqueterie est magnifique, c’était fait par des artisans ébénistes qui passaient des heures d’un travail minutieux. On n’en voit plus des comme ça. Avant les meubles se transmettaient de génération en génération. » La petite boit ses paroles, le responsable du mobilier annonce le prix, 60 €. Annie abasourdie soupire : « C’est incroyable, ça valait une fortune, et dire que maintenant on se meuble en kit ».
Elle hausse les épaules : « Enfin, je fais mon devoir de transmission pour la future génération, et j’ai de la chance, ma petite fille est très intéressée ». Il y a du passage, les chineurs arpentent les allées, c’est un flux incessant, qui ne s’est pas tari tout le long de la journée.
Françoise, une bénévole, s’agite près des caisses de livres. Elle confirme : « La météo était idéale, ni trop chaud, ni trop froid. On a eu une véritable marée humaine ce matin, et c’est tant mieux. On a dépassé les gains de l’année dernière ce qui va nous permettre d’aider davantage ».
L’association existe et survit uniquement avec l’argent des ventes. Les fonds récoltés, grâce à la générosité de tous ceux qui sont venus aujourd’hui, seront utilisés à soulager les plus démunis. La grange de Saint-vincent de Paul ferme ses portes du 6 au 29 août. Renseignements : 02 51 32 56 66.