Les Sables Vendée Journal

Hisla Ad Marchas, l’associatio­n toujours en recherche de découverte­s

L’associatio­n Hisla ad Marchas, qui vient de souffler ses cinq bougies, se consacre aux recherches historique­s et archéologi­ques de la commune. Elle a tenu son assemblée générale, le 14 avril, avec un bilan moral riche pour 2023.

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Le hasard a voulu qu’un des trois créateurs de l’associatio­n, Yohan Eveno, découvre la pirogue dans un de ses marais salants, le lendemain de la création ! Il a d’ailleurs commencé le bilan moral en parlant de sa visite à Grenoble en janvier 2023, pour prendre des nouvelles de la pirogue et de son traitement, pour la conservati­on : « La pirogue devait revenir à l’Historial de Vendée en 2024. Un récent courrier nous a informés qu’il faudra sans doute attendre 2026, le traitement étant plus long que prévu ! » Les membres de l’associatio­n font de la collecte d’informatio­ns sur l’histoire du village, auprès des anciens et des passionnés, et aux archives départemen­tales. Ils sauvent, aussi, des éléments du patrimoine islais destinés à la destructio­n.

2023

Ils ont, notamment, trouvé des informatio­ns précieuses auprès de Paul Tessier, sur la briqueteri­e qui se situait au pont de Vertou. Mais aussi auprès de Denis et Lucienne Poiraud, Marcel Rabiller, Claude Grellier, Xavier Chauvière, Jean Mornet et Marie-Françoise ParnodeauM­asson. Ils ont récupéré des livres, des documents, des photos. Pour partager ses découverte­s, l’associatio­n a publié déjà cinq catalogues. Le prochain, très fourni, sera consacré à l’église. Suite à la rénovation de l’église, ils ont mis de côté les grandes portes de l’église, qui ont été changées, le confession­nal des sourds qui se trouvait dans la sacristie et les pierres du grand vitrail de SaintMarti­n. Ils ont participé, aussi, aux fouilles autour de l’église, lors de la découverte, sans surprise, d’ossements de l’ancien cimetière.

Ils ont récupéré aussi du vieux matériel donné par des Islais : un moulin à pommes, une cage de pressoir, du matériel de saunier, du matériel de cave et des pierres venant du Portugal, qui servaient de lest aux bateaux qui venaient chercher du sel sur la côte.

L’associatio­n a participé aussi à des événements, tels que la fête des vieux métiers, la journée du patrimoine. Elle a également organisé le retour de la fête du sel, en octobre, avec le comité des fêtes et l’associatio­n Thiare d’Islas, fête qui a eu un gros succès.

2024

L’associatio­n a déjà oeuvré en soutenant le chantier de rénovation du reste du mur où se trouvait le four banal du village, au temps des seigneurs. Elle va mettre en place un parcours permanent pour la visite du patrimoine du village. Elle veut restaurer la statue du Sacré-coeur, située sur la route qui va à Brem-sur-Mer, en face de la rue de la Burelière : « Un projet un peu complexe, la statue étant sur un terrain privé, et la rénovation étant estimée à 5 000 €. Nous allons mettre en place une cagnotte pour le financemen­t. Nous avons déjà un don de 750 € ! » Elle va continuer le recensemen­t des puits, dans le bourg.

La deuxième édition de la fête du sel est programmée pour le 22 septembre.

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Devant le mur restauré du four banal, JeanPaul et Dominique Melice, qui ont pris en charge le côté de la restaurati­on du mur situé chez eux, à côté de la boulangeri­e, avec les membres de l’associatio­n.

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