L'Express (France) - Immobilier

LE HAUT DU PAVÉ

CHARENTON-LE-PONT, VINCENNES, SAINT-MANDÉ

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Bénéfician­t d’une bonne desserte en matière de transports en commun, ces communes huppées sont souvent considérée­s comme le XXIE arrondisse­ment de Paris. Toutes trois sont proches du bois de Vincennes. Selon la chambre des notaires, les appartemen­ts de Charenton ont connu la hausse des prix la plus forte du départemen­t, avec + 12,4 % sur douze mois glissants. Le tarif médian y est de 6650 € le mètre carré. « Charenton est un marché de report, pas seulement pour les Parisiens, mais aussi pour les habitants de Vincennes et de SaintMandé, où les prix ont flambé », remarque Kab Thongphet, de l’agence Virginia Immobilier. Dans le « triangle d’or » formé par les rues de la République et Anatole-france, au troisième et dernier étage sans ascenseur, un 3-pièces ancien mais impeccable de 72m2 a été acheté pour la bagatelle de 570000 € (7 917 € le mètre carré) par une Parisienne. Dans le même secteur, un bien similaire, mais à rénover entièremen­t, s’est vendu pour 430000 € (6143 € le mètre carré). Donnant sur la très prisée place Henri-iv et situé au deuxième étage d’un des plus beaux immeubles de la ville, un 4-pièces de 102m2, avec parquet et beaux volumes, s’est envolé à 855000 € (8382 € le mètre carré). Dans le quartier de l’archevêché, un peu moins coté car au sud de la voie ferrée, un 73-m2 très récent, avec balcon, parking et cave, a été acquis pour 560000 € (7671€ le mètre carré). Non loin, dans une résidence des années 1960, un 4-pièces de 65m2 a plafonné à 439000 € (6753 € le mètre carré).

Comme à Charenton, les prix vincennois ont augmenté, mais de « seulement » 6 %, le tarif médian des appartemen­ts anciens atteignant tout de même 7130 € le mètre carré. « Les biens idéalement situés dans le carré magique formé par le bois, les stations de métro et le RER sont plus chers que dans certains arrondisse­ments parisiens », indique Richard

Reghem, du Cabinet Defrance. Avenue du Château, ce 4-pièces de 100m2 dans un immeuble des années 1980 est parti très vite à 800000 € (8000 € le mètre carré). Dans un bâtiment de la même époque, mais à l’est de la commune, ce 87-m2 n’a trouvé preneur qu’à 539000 € (6200 € le mètre carré). En limite de Fontenay, dans un édifice en brique des années 1930, un 2-pièces de 37 m2 nécessitan­t des travaux a été acquis pour 174000 € par un investisse­ur locatif parisien (4700 € le mètre carré).

De son côté, Saint-mandé tient le haut du pavé. « La commune a gardé un esprit village, note Arnaud Chotard, de l’agence Virginia Immobilier. Certains acheteurs cherchent la proximité du métro, des bus ou du tram, d’autres celle du bois de Vincennes. » Dans le quartier des Tourelles, près de la station de métro Saint-mandé (ligne 1), un 4-pièces de 105 m2 situé dans un immeuble des années 1930 s’est vendu pour la bagatelle de 890000 € (8476 € le mètre carré). Non loin du bois, au sud de la commune, dans un immeuble des années 2000, un 4-pièces de 130m2 avec terrasse et parking a atteint 1,130 million d’euros (8692 € le mètre carré). Au nord, avenue Quihou, une maisonnett­e des années 1930, à rénover, de 65 m2, avec une petite cour, a été achetée par un couple parisien pour 460000 € (7076 € le mètre carré).

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