L'Express (France) - Immobilier

DE BELLES AFFAIRES À SAISIR

LA SEYNE-SUR-MER ET SAINT-MANDRIER

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Au sud- ouest de Toulon, les villes de Saint-mandrier et de La Seyne-sur-mer continuent d’être activement recherchée­s par les personnels de l’arsenal, qui reste le premier employeur de la préfecture du Var. « Aux ingénieurs, aux technicien­s et aux marins actifs ou retraités s’ajoute un nombre croissant d’acquéreurs venant de Lyon et de Paris », précise Didier Devens, de l’agence Solvimo, à La-seyne-sur-mer. Orientées vers la « petite rade » de Toulon, ces deux communes possèdent des plages de sable fin, appréciées des « initiés ». Leur bâti est en outre très diversifié. Rien de commun, en effet, entre les zones pavillonna­ires et les immeubles de type HLM du nord de La Seyne, le bâti ancien de son centre-ville, les résidences de standing qui font face à la rade et les villas noyées dans la verdure du sud de la commune et celles de Saint-mandrier. Avis aux amateurs : en baisse continue depuis cinq ans, les moyennes tarifaires de l’ancien en bon état oscillent désormais entre 2000 et 4000 € le mètre carré, selon l’état du bien et son emplacemen­t.

Dans le quartier nord de La Seyne, où les biens semi-récents sont particuliè­rement bon marché, un T 3 de 66 m2 à rénover (budget estimé à 30000 €) s’est vendu 100000 € (1 515 € le mètre carré). L’appartemen­t était situé dans un immeuble de bonne facture, datant des années 1970. Animé et commerçant, le centre-ville seynois « regorge de bonnes affaires. Ceci d’autant qu’il se rénove peu à peu », assure Didier Devens. Non loin de la poste, une maison de ville des années 1920, d’une surface de 100m2, s’est vendue 208000 €. Le bien ne possédait pas de jardin. Tout près de là, c’est un immeuble entier à rénover, d’une surface totale d’environ 150 m2, qui a fait le bonheur d’un investisse­ur… pour 100000 €! « L’acquéreur compte découper son bien en trois appartemen­ts », indique l’agent qui a suivi la vente. Le budget prévisionn­el des travaux s’élève à environ 100000 €.

Les prix grimpent à mesure que l’on descend vers le sud de la commune. Dans le quartier des Portes-marines, riche en résidences neuves et récentes faisant face à la petite rade, un T 4 de 2005 d’une surface de 120 m2, avec 2 chambres, un grand séjour, un garage, une terrasse de 30m2 et une vue imprenable sur la mer, est parti à 475000 € (3958 € le mètre carré). Plus au sud, dans le quartier résidentie­l de Janas, les maisons se négocient entre 400000 et 600000 € selon la qualité et l’emplacemen­t du bien. Sur la route de Janas, une maison à un étage de 1990, d’une surface de 130 m2, avec un terrain de 800 m2, a été vendue 425000 €. La villa était en excellent état. Vers l’est, à un jet de pierre de l’anse de Fabregas, un couple de retraités a fait une excellente affaire en achetant pour seulement 220000 € une ancienne maison de pêcheur, d’une surface de 60 m2. La bicoque, à rafraîchir, comprenait une chambre et un grand séjour. S’ajoutait une petite resserre à aménager. Non constructi­ble, le terrain de 1200 m2 possédait une vue à couper le souffle sur la mer. Le bien n’offrait toutefois aucune possibilit­é d’agrandisse­ment. A Saint-mandrier, une maison des années 1980 en bon état d’une surface de 120 m2 avec 2 chambres, l’une à l’étage, l’autre en rez- de- chaussée, a trouvé preneur à 570000 €. Le terrain de 800 m2 disposait lui aussi de la vue sur la Grande Bleue. De quoi rêver…

4 000 € C’est la moyenne haute tarifaire du mètre carré dans l’ancien en bon état.

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