L'Express (France) - Immobilier

POUR INVESTISSE­URS LOCATIFS

CENTRE-VILLE

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Avec ses tours médiévales qui marquent l’entrée du VieuxPort, sa porte de la GrosseHorl­oge, ses maisons à pans de bois et ses hôtels particulie­rs des XVE au XVIIIE siècles, l’ancienne cité fortifiée huguenote a de quoi séduire les 4,5 millions de touristes qui la visitent chaque année. Son marché immobi- lier est également florissant malgré des prix élevés : « Dans l’ancien, les moyennes tarifaires s’échelonnen­t entre 3500 € et 6000 € le mètre carré selon l’emplacemen­t et la qualité de la constructi­on », évalue Caroline Thibault, de l’agence Logimax. Le long du quai Maubec, dans la Résidence des Fins-bois, un 18-m2 flambant neuf agrémenté d’un balcon de 22 m2 s’est récemment envolé à… 181000 €. Soit 6033 € le mètre carré !

Trop cher? « Convoitées tout à la fois par les locaux, les estivants en quête de maison secondaire, les retraités et les investisse­urs locatifs, les petites surfaces partent vite et au prix fort », répond Christophe Gaillard, de l’agence Laforêt. Comme ce 2-pièces récent de 26m2 situé dans une rue parallèle au quai Valin. Ouvert sur un balcon de 5 m2, l’appartemen­t est parti en un mois à 120000 € (4300 € le mètre carré). L’acquéreur, un investisse­ur locatif, « en tirera 450 € par mois », assure le profession­nel qui a suivi la vente. Au coeur du même quartier Saint-nicolas, dans un immeuble de la fin du XVIIIE siècle proche du Vieux-port, ce 3-pièces de 56m2 pourtant à rafraîchir s’est vendu 215000 € (3800 € le mètre carré). « Proposé de septembre à juin en colocation étudiante, il rapportera entre 850 € et 950 € par mois à son nouveau propriétai­re », calcule l’agent immobilier. Et l’été, ce dernier profitera de son pied-à-terre rochelais.

Le long de la très chic rue Saint-léonard, à deux pas du parc Charruyer, dans un hôtel particulie­r rénové et divisé en appartemen­ts, ce 3-pièces aux beaux volumes, de 72m2, comprenant 2 chambres et un grand séjour, a fait le bonheur de retraités pour 245000 € (3400 € le mètre carré). Non loin de là, dans une demeure de même cachet, c’est un très beau 75-m2 dont s’est entiché un couple de Parisiens. Sol parqueté, hauts plafonds et cheminées anciennes : leur future résidence secondaire était proposée en parfait état. D’où le prix un peu plus élevé que la moyenne : 300000 € (4000 € le mètre carré). Enfin, rue Villeneuve, à proximité du marché central, dans un bel hôtel particulie­r, un appartemen­t bourgeois tout équipé et décoré dans un style contempora­in, de 150m2, a été acheté pour la bagatelle de 750000 € par un couple de cadres supérieurs (5000 € le mètre carré). Le garage était compris dans le prix.

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