L'Express (France) - Immobilier

PRIX CONTRASTÉS

WAZEMMES, GAMBETTA

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Au sud- ouest du centre-ville, l’ancien faubourg populaire de Wazemmes a bien changé. Depuis une quinzaine d’années, les bobos s’arrachent les logements proches des fameuses halles, bâties en 1869. Très demandé, le quartier reste toutefois extrêmemen­t hétérogène en termes de prix. Les petites surfaces sont particuliè­rement chères. Rue d’antin, à deux minutes à

pied du marché couvert, un programme neuf de standing est actuelleme­nt en cours de livraison : un studio de 27 m2 avec parking y a été acquis par un investisse­ur pour la coquette somme de… 150000 € (5597 € le mètre carré !) Non loin de là, rue Jules-lefebvre, au deuxième étage d’un immeuble des années 1990, des parents d’étudiant ont acheté pour 86000 € ce 19-m2 en bon état (4526 € le mètre carré). Rue Deschodt, au troisième et dernier étage avec ascenseur d’une ancienne usine transformé­e dans les années 2000 en immeuble de logements, un couple de primo-accédants a jeté son dévolu sur ce 3-pièces de 66 m2 en bon état, avec balcon et parking. Le bien a été vendu en deux jours pour la somme plus raisonnabl­e de 226000 € (3424 € le mètre carré).

Les tarifs s’effondrent pour les produits des années 1960, aux charges de copropriét­é souvent élevées. Rue Gambetta, à 150 mètres seulement de la place du marché, dans une résidence sécurisée des années 1960, un 4pièces traversant, lumineux et refait à neuf, de 91 m2, avec 3 chambres spacieuses, un balcon et un garage, a été cédé pour 200000 € (2 197 € le mètre carré). Les nouveaux propriétai­res – un couple de primo-accédants avec enfants – devront toutefois s’acquitter de 4252 € de charges par an, soit 350 € par mois! Les tarifs chutent un peu plus dans le secteur sud de Wazemmes. Rue Jules- Guesde, à deux pas de la station de métro Wazemmes, au premier étage d’un immeuble des années 1990, un 3-pièces de 70 m2, pourtant refait à neuf, cherche preneur depuis des mois à 2100 € le mètre carré. Dans une rue parallèle à la rue des Postes, rue d’artois, au premier étage d’un immeuble de 1930, ce 2-pièces de 53m2, avec un grand séjour disposant d’une cuisine ouverte, est tout de même parti à 125000 € (2358 € le mètre carré). Il était magnifique­ment rénové.

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