L'Express (France) - Immobilier

UN PARI POUR L’AVENIR

ÎLE DE NANTES

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Après la fermeture des chantiers navals Dubigeon, la partie ouest de l’île de Nantes est restée pendant des décennies à l’état de friche industriel­le. Depuis le début des années 2000, l’ensemble de cette île fluviale est l’objet d’un grand chantier de rénova- tion urbaine. Les entrepôts et installati­ons portuaires ont cédé la place à des ensembles de logements (écoquartie­r de la Prairie-au-duc, quartier du quai Président-wilson), ainsi qu’à des surfaces de bureaux, de commerces et d’équipement­s publics, comme la mairie annexe. A l’horizon 2022, une partie des services du centre hospitalie­r universita­ire

(CHU) doit s’installer dans les anciens locaux du marché d’intérêt national (MIN), lui-même transféré à Rezé. La maire Johanna Rolland a annoncé en outre la création de deux nouvelles lignes de tramway, l’une en direction de Rezé, l’autre rejoignant le CHU. Toutes ces transforma­tions, qui visent à modifier le secteur en second centre-ville, attirent des acheteurs. « Beaucoup d’entre eux sont de jeunes actifs qui parient sur le futur du quartier », note Anthony Chrétien, responsabl­e des transactio­ns chez Lefeuvre Immobilier.

Gageons qu’ils sont aussi séduits par la modicité des tarifs : avec une moyenne de 2210 € le mètre carré dans l’ancien, l’île compte parmi les zones les moins chères de la préfecture de Loire-atlantique. Cela dit, la fourchette des tarifs est large : dans le micro- quartier des Machines, qui héberge le Grand Eléphant – une machine de spectacle devenue l’emblème de la ville –, un T 2 de 37 m2 dans un immeuble de 2007 s’est vendu pour la coquette somme de 132200 € (3 572 € le mètre carré). Quelques rues plus à l’est, boulevard Babin-Chevaye, un trentenair­e a pu acheter un 42 m2 de 2001, avec balcon et parking sécurisé pour 122000 € (2 902 € le mètre carré). Non loin de là, un couple avec un enfant a déboursé 117000 € pour pouvoir emménager dans ce T 3 à rafraîchir, de 67 m2, avec un dressing et du parquet au sol (1 746 € le mètre carré).

Les prix ont tendance à baisser à mesure que l’on se dirige vers l’est de l’île. Autour du centre commercial Beaulieu, l’essentiel du bâti est constitué de constructi­ons semi-récentes des années 1960 à 1970. Rue Alexandre-millerand, dans une résidence des années 1970, un investisse­ur a acquis un T 2 de 56 m2 avec une place de parking pour la somme modique de 102000 € (1821 € le mètre carré). A quelques rues de là, au quinzième étage d’une tour, un investisse­ur s’est arrogé pour 126000€ un T 3 de 71m2 (1774 € le mètre carré). Une bonne affaire : le bien était en parfait état, son sol était parqueté et il disposait d’une terrasse. Au nord de l’île, rue René-viviani, dans un immeuble de 2007, un jeune homme a jeté son dévolu sur un T 2 de 46 m2 disposant d’un parking en sous-sol. Montant de la transactio­n : 132250 €, soit 2875 € le mètre carré.

2210 € C’est la moyenne du mètre carré dans l’ancien sur l’île. Un tarif bas pour Nantes.

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