L'Express (France) - Immobilier

LE COIN DES BONNES AFFAIRES

SUD : SAINT-RUF ET MONCLAR

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Le vaste secteur qui se situe au sud des remparts est riche en immeubles récents de trois à quatre étages, en pavillons cossus et en maisons mitoyennes sur cour ou jardin. « Depuis quelques mois, la demande de logement a repris de la vigueur », se félicite Etienne Beaucourt, de l’agence Guy Hoquet, à Saint-ruf. Les biens les plus prisés – et donc les plus chers – se situent logiquemen­t à proximité des rem- parts. Leurs tarifs restent toutefois très raisonnabl­es, les moyennes s’établissan­t, dans l’ancien, aux alentours de 2 000 € le mètre carré pour les biens en bon état. « Un niveau de prix que l’on n’avait pas connu depuis longtemps », estime Etienne Beaucourt. C’est peut- être le moment d’en profiter, « car le marché est en train de se tendre », prévient l’agent immobilier. Lorsqu’ils sont proposés au juste prix, « les biens partent désormais en quelques semaines », ajoute-t-il.

Tel fut le cas de ce 2-pièces de 46 m2 situé à Saint-ruf, dans un immeuble des années 1960 de l’avenue de l’arrousaire, à deux pas du mur d’enceinte de la cité des Papes. Il est parti en quinze jours au prix raisonnabl­e de 90000 € (1944 € le mètre carré). D’une surface de 46m2, doté d’une petite terrasse, il nécessitai­t un rafraîchis­sement, mais disposait d’un ascenseur et d’un parking en sous-sol. Impasse Champfleur­y, à deux pas de la gare d’avignon centre, dans une petite copropriét­é des années 1960, un 3-pièces de 58 m2 s’est vendu moins cher : 97000 €, soit une moyenne de 1675 € le mètre carré. Egalement à rafraîchir, le bien disposait d’un grand balcon, d’un jardin privatif de 35 m2 et d’un garage. « Il est parti en moins d’une semaine », confie l’agent qui a suivi la vente. Rue Simon- de- Châlons, dans

un immeuble des années 1960, un investisse­ur a fait, quant à lui, l’acquisitio­n d’un studio rénové de 32 m2. Le prix : 53000 € (1 656 € le mètre carré).

Avis aux familles en quête d’extérieur pour leur progénitur­e : le marché des maisons est en train de se tendre. « Les produits sans défaut proposés à moins de 200000 € ne restent pas longtemps en vitrine », prévient Etienne Beaucourt. Impasse Alexandre- Calvet, vers l’avenue Monclar, une famille d’actifs a craqué en huit jours pour cette jolie maison des années 1930, d’une surface de 92m2 sur deux niveaux, avec du charme (lambris et carreaux de ciments au sol) et un petit terrain de 150 m2. Le prix : 169900 €. Plus à l’est, mais toujours dans la première ceinture, rue Kruger, une maison des années 1920, de 62 m2, entièremen­t refaite à neuf, comprenant 2 chambres, avec un jardin, est partie en quelques semaines au prix fort : 175000 € (2823 € le mètre carré).

A mesure que l’on s’approche de la rocade Charles- de- Gaulle, les immeubles des années 1960 et 1970 ont tendance à se multiplier. Bien qu’il soit situé à quelques minutes en voiture du palais des Papes, le secteur reste l’un des plus abordables de la ville. Non loin de la rocade, au coeur de la résidence La Cardinale, un ensemble de bâtiments des années 1970 de quatre à six étages, un 2-pièces lumineux de 60 m2, en bon état, avec un grand séjour, a trouvé preneur en un mois à 68000 € (1 133 € le mètre carré). Le prix initial était fixé à 69 700 €. Avenue de Tarascon, dans une résidence avec ascenseur, un 2-pièces de 54m2 dans un état moyen a été acheté 78000 € par un primo-accédant (1444 € le mètre carré).

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