LE MARCHÉ REPREND DES COULEURS

QUARTIERS-EST : LE PONTET, VEDÈNE, SORGUES

Al’est de la cité des Papes se déploie, entre Rhône et Durance, une vaste zone urbaine composée d’immeubles collectifs, de maisons individuelles avec jardin et de lotissements pavillonnaires. La majorité des acheteurs sont des actifs travaillant à l’aéroport d’avignon- Caumot, au technopôle Agroparc ou dans les zones commerciales et d’activités de Sorgues et de Vedène. « S’ajoute une clientèle plus aisée à la recherche de maisons, qui travaille du côté de Cavaillon ou de Salon- deProvence, voire d’aix, à une heure en voiture par l’a7 », complète Olivier Ponthieu, de l’agence Orpi, au Pontet. « Le marché y reprend des couleurs », se félicite-t-il. Les prix ont atteint ici leur niveau plancher : dans l’ancien, les tarifs moyens varient entre 1000 et un peu plus de 2 000 € le mètre carré selon l’état et l’âge de la construction.

Le long de la route de Lyon, à quelques encablures des remparts de la cité des Papes, les constructions neuves abondent. Des T2 et T3 sont proposés aux alentours de 3000 € le mètre carré à ceux qui cherchent à défiscaliser. « Trop cher, souffle un agent immobilier. Dans six à douze ans [NDLR : durées de mise en location conditionnant la réduction d’impôt], leur bien aura perdu beaucoup de valeur. » Non loin de la rocade Charles-de- Gaulle, au second et der- nier étage d’un immeuble de 2007, un duplex de 90-m2, avec terrasse, garage et parking, s’est revendu 185000 € (2055 € le mètre carré). Soit 80000 € de moins que le prix d’achat initial !

En franchissant la Rocade, on traverse le quartier avignonnais du Pont-des-deux-eaux, limitrophe de la commune du Pontet. « Proche du centre-ville, bien desservi par le bus, ce véritable centre urbain héberge un collège, un lycée et de nombreux commerces », indique Olivier Ponthieu. Dans une copropriété de trois étages datant des années 1980, un 3-pièces en duplex de 70 m2, avec terrasse et parking, a été acheté 145000 € par un jeune couple (2071 € le mètre carré). Au Pontet, dans une résidence des années 1970, un 70-m2 rénové, avec une terrasse de 12m2, est parti à 156000 € (2228 € le mètre carré).

Côté maisons, « les habitations de plain-pied sont très recherchées, tant par les jeunes que par les seniors », constate Olivier Ponthieu. Au Pontet, l’une d’elles est partie en cinq jours pour 222000 €. Datant de 1983, elle possédait un petit terrain de 400m2. En poursuivant vers le nord par la D907 ou l’autoroute du Soleil, on atteint la commune de Sorgues, réputée pour sa vie culturelle dynamique. En bord d’ouvèze, une maison ancienne de 88m2, avec 2 chambres, une pièce à vivre et une terrasse de 22m2 s’est vendue 180000€. Près du centre, une maison de 1900 rénovée, de 97m2, a fait le bonheur d’un jeune couple avec enfant pour 183000 €.