L'Express (France) - Immobilier

L’OCÉAN FAIT MONTER LES PRIX

ANGLET

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Située au bord de l’atlantique et bordée au nord par le fleuve Adour, la commune d’anglet marque la frontière entre le Pays basque et les Landes. Avec ses spots de surf de renommée mondiale, ses kilomètres de plages de sable et sa forêt du Pignada, elle attire les amoureux de l’océan, les surfeurs et les inves tisseurs avisés. Caractéris­ée par un urbanisme peu dense,

10 000 € le mètre carré en moyenne pour un produit haut de gamme face à la mer.

2 763 € le mètre carré pour un 76-m2 du côté de la rue de Hardoy.

cette ville de 40000 habitants ne possède pas d’immeubles de grande hauteur. On y trouve une majorité de pavillons en lotissemen­t et quelques résidences à taille humai ne, l’habitat type étant la villa néobasque à volets rouges. La fourchette des tarifs de l’ancien y est très large : « Les logements des années 1970 éloignés du littoral s’échangent rarement à plus de 2 500 € le mètre carré, évalue JeanPaul Sainsevin, directeur de l’agence Era d’anglet. A Chiberta ou face à la mer, les tarifs moyens des produits très haut de gamme tutoient, voire dépassent, les 10 000 € le mètre carré. »

Touristiqu­e et animé, le quartier des Cinq- Cantons est tout à la fois recherché par les investisse­urs locatifs et les estivants en quête d’une maison secondaire qu’ils occuperont à plein temps à la retraite. « Les tarifs augmentent au fur et à mesure que l’on s’approche du littoral et des secteurs huppés proches du golf de Biarritz ou de Chiberta », précise David Buchoou, de l’agence La Rochefouca­uld. Non loin de la rue de la Chambre- d’amour, un couple d’anglais a acheté pour 630000 € une villa des années 1980, de 140 m2, avec un terrain de 1200 m2. Le bien nécessitai­t un sérieux rafraîchis­sement. Non loin de là, dans une résidence de standing, un couple de retraités a craqué pour ce 3-pièces de 59 m2 disposant d’une double vue sur la mer et la montagne. Le prix : 450000 €, soit une moyenne de 7 627 € le mètre carré ! « Le bien était pourtant proche d’un boulevard bruyant », glisse l’agent qui a suivi la transactio­n. Au coeur du quartier de La Rochefouca­uld, dans un immeuble assez quelconque des années 1970, un T 3 de 70m2 possédant, lui aussi, la vue sur la mer et la montagne n’est parti qu’à 258000 € (3685 € le mètre carré). Il nécessitai­t environ 50000 € de travaux de rénovation.

Vers le boulevard de la mer, face à la plage de la Petite- Chambred’amour, un T 2 de 47 m2 situé dans un immeuble des années 1970 a été acheté pour la modique somme de 130000 € par un investisse­ur averti (2766€ le mètre carré). L’appartemen­t était, certes, entièremen­t à refaire, électricit­é , réfection de la cuisine et de la salle de bains comprise : « Mais une fois son bien rénové, le propriétai­re le louera 1000 € la semaine durant l’été et de 300 à 400 € par mois pendant le reste de l’année », évalue Jean-luc Pham, directeur de l’agence Laforêt. Vers l’est et l’adour, les tarifs du quartier entourant la rue de Hardoy sont raisonnabl­es. A proximité du centre commercial BAB2, au rez- dechaussée d’un immeuble des années 1980, un 76-m2 avec un balcon, quoiqu’en bon état, n’a trouvé preneur qu’à 210000 € (2 763 € le mètre carré), par exemple. A l’extrême nord de la ville, au coeur du quartier résidentie­l de Blancpigno­n qui longe l’adour et le port de plaisance, une maison de plain-pied datant des années 1960, de 90m2, avec un jardin de 600m2, s’est vendue 410000 € en raison des gros travaux à effectuer.

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