L'Express (France) - Immobilier

LE VENT EN POUPE

BOUCAU - TARNOS

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Au nord de Bayonne, les communes de Boucau et de Tarnos « sont de 20 à 30 % moins chères que celles de la Côte basque-adour [ NDLR : ancienne « communauté d’agglomérat­ion » de Bayonne-anglet-biarritz ou BAB] » , estime Michel Sanchez, directeur de la Bourse de l’immobilier à Tarnos. « Avec l’arrivée programmée du Trambus dont les travaux s’achèveront en 2019, le marché immobilier va certaineme­nt se dynamiser et prendre de la valeur », anticipe l’agent immobilier. Dans l’immédiat, les volumes de vente n’ont pas augmenté de façon significat­ive : « Cela est dû au fait que l’offre de biens proposés entre 250000 et 300000 € est réduite », explique Julie Gaspar-ditcharry, de l’agence Orpi.

Les logements les moins chers sont situés dans le quartier industriel du Bas-boucau, proche de l’aciérie Celsa France et de la voie ferrée. Dans une maison mitoyenne datant de 1940 et divisée en quatre appartemen­ts, un 4-pièces de 90m2 avec une grande terrasse a été vendu en une semaine au prix de 162000 € (1800 € le mètre carré).

Plus résidentie­l, le Haut-boucau regroupe un grand nombre de pavillons des années 1970 en lotissemen­t. C’est ici qu’un jeune couple s’est offert pour 255000€ une maison de plain-pied de 1975, d’une surface de 136m2, avec un terrain de 520m2. Le bien était en bon état général. Non loin de là, un T 4 récent de 79m2, tout équipé et proposé dans un état impeccable, est parti à 270000 € (3417 € le mètre carré).

En poursuivan­t une poignée de kilomètres vers le nord- ouest, on rejoint la commune landaise de Tarnos, une ville de tradition industriel­le qui a su préserver l’attrait de ses belles plages de sable blanc. « A cause de la rareté de l’offre, les prix des maisons les plus proches du littoral sont en train de grimper », prévient Julie Gaspar-ditcharry. Assez loin des plages et des rouleaux pour surfeurs, une maison à un étage de 1987, d’une surface de 140m2, avec un terrain de 640m2, s’est vendue en une heure et sans négociatio­n pour la coquette somme de 350000 €. Elle comprenait 3 chambres (dont une située au rez- de- chaussée) et un bureau.

A Tarnos-plage, une maison de plain-pied d’une surface inférieure (104 m2) comprenant 3 chambres, avec un jardin de 900 m2, a trouvé preneur à 355000 € alors qu’elle avait été estimée à 5000 € de moins. Sur les Hauts-de-tarnos, près du centre commercial Océan- Carrefour, dans une résidence de 2010 sans vis-à-vis, un 3- pièces en rez- de-jardin de 56 m2 s’est envolé à 172000 € (3071 € le mètre carré). Lui aussi, bien au- dessus de son estimation.

20-30 % moins chères que les communes de la Côte basque-adour.

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