L'Express (France) - Immobilier

VALEUR SÛRE

EST

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Al’est du centre-ville, à un jet de pierre des 10 hectares du parc du Thabor, les belles demeures attirent une clientèle aisée de cadres et de profession­s libérales, à la recherche d’espace et de verdure à proximité quasi immédiate du centre historique. Dans l’ancien, le prixmoyen au mètre carré passe rarement sous la barre des 3000 €, ce qui fait du quartier l’un des plus cotés de Rennes, avec le centre-ville. « Pourtant, la demande y est vive et les biens proposés au juste prix partent très rapidement », prévient Claudine Mercier, de La Française Immobilièr­e. Le long du boulevard de Sévigné, un couple de cadres n’a mis que quelques heures pour se décider à acheter une magnifique maison en pierres apparentes de 170m , comprenant 5 chambres, avec

2 un grand garage et un jardin de 300m2. Le bien est parti sans négociatio­n à… 730000 €. « Quatre acheteurs étaient sur le coup », précise l’agent qui a suivi la transactio­n. Idéalement située à deux pas du parc Hamelin- Oberthur, une maison de ville d’une surface de 115 m2, comprenant 3 chambres, a trouvé preneur sans difficulté, à 445000 €. Au rez- de- chaussée d’un somptueux hôtel particulie­r du début des années 1900, un 116-m2 avec de beaux volumes et un jardin en sus a, lui, dépassé allégremen­t le demi-million d’euros (520000 €, soit 4482 € le mètre carré!). Les constructi­ons des années 1950 à 1980 sont nettement moins onéreuses : un 91-m2 avec garage, situé dans un immeuble des années 1970, a été acquis par un jeune couple pour 260000 € (2857 € le mètre carré).

Plus à l’est, vers le boulevard de Vitré, les habitation­s récentes et les ensembles collectifs des années 1950 du quartier Jeanne-d’arc attirent une clientèle plus jeune et moins argentée : primo-accédants travaillan­t au sein du pôle d’affaires, investisse­urs locatifs visant la population des étudiants des université­s rennaises… Dans l’ancien en bon état, le prix au mètre carré tombe au- dessous de 2500 €. De belles affaires y sont à saisir. Vers le lycée Jeanne- d’arc, un acquéreur s’est ainsi offert une maison en pierre des années 1930 à rafraîchir. D’une surface de 147 m2 avec une extension possible, le bien est parti à 250000 €, soit 1700 € le mètre carré.

730000€ C’est le prix auquel une belle bâtisse de 170 m2 a été vendue, sans négociatio­n.

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